Unicef estime à près de 500 millions le nombre d’enfants vivant dans une zone de conflit. Un chiffre alarmant, souligne l’organisation, et un triste record pour 2024.
De plus en plus d’enfants vivent dans des zones de conflit ou ont été déplacés de force de leur foyer à cause des combats, s’inquiète le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) dans un nouveau rapport publié samedi.
On estime qu’environ 473 millions d’enfants vivent dans des zones de conflit, soit plus d’un enfant sur six dans le monde. Leur proportion est passée d’environ 10% dans les années 1990 à près de 19% aujourd’hui, ajoute l’Unicef.
Ils sont tués et blessés, doivent abandonner l’école, ne reçoivent pas les vaccins essentiels ou souffrent de malnutrition sévère. « À presque tous égards, 2024 a été l’une des pires années jamais enregistrées pour les enfants en zone de conflit dans l’histoire de l’Unicef, à la fois en termes de nombre d’enfants touchés et de niveau d’impact sur leur vie », explique la directrice générale de l’organisation, Catherine Russell. « Un enfant qui grandit dans une zone de conflit est bien plus susceptible d’être déscolarisé, mal nourri ou forcé de quitter son foyer. Ça ne doit pas être la nouvelle normalité. Nous ne pouvons pas permettre qu’une génération d’enfants devienne un dommage collatéral des guerres incontrôlées dans le monde. »