La production chez Audi Brussels, à l’arrêt depuis plusieurs semaines en raison notamment de l’annonce de licenciements collectifs, reprendra possiblement à partir de lundi prochain. Après une première réunion des travailleurs, une grande manifestation a été décidée pour le 16 septembre à Bruxelles.
Le personnel de l’usine automobile Audi Brussels reprendra le travail normalement la semaine prochaine, a indiqué un porte-parole de l’entreprise à l’agence Belga.
Le redémarrage était initialement prévu cette semaine mais les syndicats ont indiqué que l’usine resterait fermée au moins une semaine de plus. « Nous pourrions redémarrer la semaine prochaine« , a confirmé le porte-parole de la société, Peter D’hoore. La date exacte de la reprise de la production n’est toutefois pas encore fixée et sera discutée avec les partenaires sociaux lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire jeudi, a-t-il précisé.
Les chaînes de montage de l’usine étaient à l’arrêt depuis plusieurs semaines, non seulement après l’annonce de licenciements collectifs mais également à cause d’une demande insuffisante du Q8 e-tron, un SUV électrique fabriqué à Forest.
Début juillet, la direction d’Audi a en effet annoncé une restructuration de son usine bruxelloise, où le modèle Q8 e-tron est assemblé. Le groupe automobile dit rechercher une alternative pour le site d’Audi Brussels mais n’exclut pas une fermeture. Des milliers d’emplois sont en péril.
Lutte
Face à cette menace pour l’emploi, les syndicats informent mardi les travailleurs et travailleuses lors d’une assemblée générale. Peu avant 10h00, environ 500 personnes étaient présentes, selon une estimation à la grosse louche de la police sur place. Mais « d’autres sont coincées dans les embouteillages et devraient arriver sous peu ». Le début de l’assemblée générale convoquée par le front commun syndical a dès lors été retardé d’une demi-heure.
« Le message qu’on veut faire passer aujourd’hui, c’est de continuer la lutte pour l’ensemble des emplois« , a martelé Sor Hillal, secrétaire général de la FGTB Métal. « On n’a pas toutes les cartes en main. Pour l’instant, on n’a eu que des déclarations d’intention et on ne va pas se contenter de ça. »