Olivier Maingain quitte DéFI, a-t-il annoncé, vendredi, sur X. Il vise directement la présidente Sophie Rohonyi et conteste l’intervention des partis nationaux dans la formation d’un gouvernement bruxellois.
« Constatant que Mme Sophie Rohonyi s’inscrit dans la dépendance du MR en acceptant sa logique de placer les négociations bruxelloises sous le contrôle des partis nationaux, je constate qu’elle ne défend plus l’autonomie de la Région bruxelloise. En conséquence, je quitte DéFI. Je ferai part de mon projet de refonder le parti dans la fidélité aux convictions que j’ai toujours portées avec de nombreux militants et électeurs. Je lancerai un appel dans ce sens dans les prochains jours », a-t-il déclaré. Devant le blocage des négociations bruxelloises, le formateur régional David Leisterh (MR) a lancé vendredi une invitation aux présidents de partis francophones afin de discuter avec eux de la situation dans la capitale, et notamment de la simplification des institutions bruxelloises. Une initiative fermement contestée par le fondateur et ex-président de DéFI. « Ce n’est parce que M. Leisterh échoue dans sa mission de formateur qu’il faut mettre Bruxelles sous tutelle. Le MR vend Bruxelles à la N-VA. Que je sache les Bruxellois ne négocient pas la majorité en Flandre. Bruxellois maître chez toi! » déclarait-il déjà trois heures avant l’annonce de son départ.