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Accueil » Le Covid nous a-t-il fait perdre la tête? «La mémoire peut diminuer des mois après la contamination»
Santé

Le Covid nous a-t-il fait perdre la tête? «La mémoire peut diminuer des mois après la contamination»

PersonnelPar Personnelavril 15, 2025
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Un effet secondaire du Covid encore méconnu est au cœur d’études scientifiques: la perte de mémoire. Comment ce virus a-t-il altéré les capacités cognitives de la population?

Les effets secondaires du Covid long continuent d’impacter la population. L’une de ces conséquences est la perte de mémoire et les troubles cognitifs. Difficultés à se concentrer, impossibilité de se rappeler des prénoms ou des chiffres, sensation d’un esprit ralenti… Autant d’effets indésirables souvent relégués au second plan face aux complications respiratoires et cardiovasculaires.

En 2021, des études neurologiques menées en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ont révélé que 22% des patients atteints du Covid-19 présentaient des troubles cognitifs et des pertes de mémoire jusqu’à trois mois après leur contamination. Une autre étude publiée dans The Lancet, une revue scientifique médicale, souligne que les patients souffrant d’altérations de leurs capacités mentales montrent des signes d’attention réduite, de traitement ralenti de l’information, d’amnésies ou encore d’une mémoire qui fonctionne par épisodes.

Les études ont révélé que les principaux symptômes concernent la mémoire dite épisodique, celle qui permet de se rappeler des actions récentes ou de traiter des informations rapidement. Retenir un numéro de téléphone à la volée, par exemple, devient mission impossible. Les patients étudiés avaient des difficultés à se remémorer un prénom entendu quelques heures plus tôt ou à se souvenir de l’endroit où ils avaient posé leurs clés.

D’après l’Institut français de santé publique, un tiers des cas de Covid long présentent une mémoire épisodique altérée. Ces troubles, ce «brouillard cérébral», peuvent survenir indépendamment de l’âge ou de la gravité initiale de l’infection. Faire un «petit Covid» peut donc dissimuler plus d’effets secondaires qu’imaginé.

Catherine Thomas-Antérion, neurologue à l’Observatoire des Mémoires à Lyon, étudie l’impact des virus sur les neurotransmetteurs. A force de consultations et d’analyses, elle tire un constat: «La perte de mémoire n’est pas exclusivement propre au Covid-19. Plusieurs patients atteints de varicelle, de mononucléose ou d’autres pathologies agissant sur le cerveau se plaignent aussi d’une fatigue cérébrale intense. Mais ce qu’il faut souligner, c’est qu’une fois contaminé par ces virus, dont le Covid-19, ils restent ad aeternam dans le cerveau. Le virus dort. Parfois, il se réveille. Un patient peut donc avoir un épisode de perte de mémoire des mois, voire des années après sa contamination.»

Pourquoi le Covid affecte-t-il la mémoire?

Les récentes études se sont intéressées aux causes de la perte de mémoire chez les patients. Différentes pistes sont avancées. L’une d’elles repose sur la neuroinflammation: les neurones ont subi des réactions inflammatoires, ce qui a entravé leur rôle de communication. Toute l’activité cognitive, mémorielle ou sensorielle a pu être affectée. Les symptômes les plus connus de cette inflammation sont la perte de goût ou d’odorat.

Une autre hypothèse souligne que certaines zones du cerveau essentielles à la connexion entre les différentes zones du cortex ont pu être infectées. D’autres résultats ont mis en évidence que la surface cérébrale mobilisée pour la mémoire et les émotions a pu être réduite depuis l’infection. En d’autres termes, le nombre de neurones et de synapses destinés à la mémorisation a été altéré, diminué.

Le mode de vie, l’alimentation, les facteurs environnementaux et biologiques influencent également la probabilité d’une perte de mémoire. Par exemple, l’isolement social, la diminution des interactions, le stress ou le manque de sommeil peuvent jouer un rôle non négligeable dans la dégradation des capacités cognitives après une infection.

Mais une zone d’ombre subsiste pour des patients qui, après des mois de traitements, de multiples IRM, présentent encore des symptômes sans amélioration notable.

Catherine Thomas-Antérion parle de 10% de ses patients relevant du «Covid long», pour lesquels elle n’arrive pas à établir de diagnostic clair. La perte de mémoire et l’activité cérébrale réduite persistent: «A chaque nouveau patient, je fais un bilan de santé global. Je peux déterminer si la perte de capacités ou la fatigue cérébrale est due à un virus, ou si c’est psychologique. Il y a un échantillon de mes patients que je n’arrive pas à remettre en route. C’est un mystère, pour le moment. Et je constate qu’il n’y a pas de corrélation avec leur âge ou leur état de santé. La recherche a encore un rôle à jouer.»

Quels soins?

Face à cette diversité de cas, les approches thérapeutiques s’adaptent. Des centres de soins post-Covid ont vu le jour en Europe, réunissant neurologues, psychologues et kinésithérapeutes spécialisés. En Belgique, plusieurs hôpitaux ont mis en place des parcours spécifiques incluant des tests de mémoire standardisés et des exercices de rééducation cognitive, sur tablette ou en groupe.

La recherche se concentre désormais sur plusieurs axes: identifier les biomarqueurs associés aux troubles cognitifs post-Covid, évaluer le rôle de la vaccination dans la réduction des risques, et concevoir des interventions ciblées pour les patients les plus sévèrement atteints. Des études de suivi à deux ou trois ans sont en cours dans plusieurs pays pour mesurer la réversibilité des effets.

«C’est contradictoire et difficile à faire comprendre, mais la meilleure manière de combattre une fatigue virale, une activité neurologique réduite ou une perte de mémoire, c’est de se mettre au sport. Il faut fatiguer le corps et le cerveau pour lui envoyer des hormones à traiter. Il faut remettre de l’essence dans le moteur. C’est l’activité cérébrale et physique qui va favoriser la remise en marche du système neuronal», conclut Catherine Thomas-Antérion.

La neurologue conseille aussi aux patients d’aller faire un tour en montagne, à plus de 1.000 mètres d’altitude, ou de se mettre au vélo pour stimuler la production de globules rouges. L’objectif: réactiver certaines zones du cerveau. Comme une voiture dont la batterie serait à plat, il faut parfois la pousser sur quelques mètres pour que le moteur redémarre.

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