De mercredi à vendredi, la quasi-totalité de la Wallonie sera en alerte jaune, alors que d’importantes pluies sont attendues sur le sud du pays. Le numéro d’alerte 1722 a été activé. Et pour cause: le 7 février est l’un des jours les plus pluvieux de l’année.
Pluvieux: c’est sans doute le meilleur mot pour qualifier la fin de semaine qui s’annonce. Le numéro 1722 dédié aux interventions non-urgentes des pompiers a été activé en prévision des importantes chutes de pluie annoncées pour les prochains jours, indique mardi le SPF Intérieur. L’Institut royal météorologique (IRM) a placé toutes les provinces wallonnes, à l’exception du Brabant wallon, en alerte jaune pluie pour deux jours, à partir de mercredi 01h00 jusque vendredi matin 01h00.
« Entre la nuit de mardi à mercredi et jeudi soir, nous attendons des cumuls de pluie atteignant 30 à localement 60 mm en Wallonie. Notons que sur l’ensemble de cette période, il pourra parfois tomber 25 à 40 mm en à peine 24h », explique l’IRM.
Le 7 février, l’un des jours les plus pluvieux de l’année
Ces précipitations abondantes ne sont pas inhabituelles pour un mois de février. En effet, le 7 février se retrouve dans le top 10 des jours où il pleut le plus. Ce mercredi,
+ 1 degré, + 7% de pluies
« Dans le futur, nous pourrions assister à une hausse des précipitations hivernales, prédit Pascal Mormal. Globalement, sur l’année civile, il n’y aurait pas d’augmentation du total des précipitations, mais leur répartition serait différente. Nous aurions des périodes pluvieuses et des perturbations encore plus importantes en hiver, mais des périodes de sécheresse encore plus marquées en été. »
Météorologiquement, ces épisodes de pluie abondante s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère, qui augmente la teneur en vapeur d’eau et donc le risque de précipitations. « On estime que chaque degré de réchauffement augmente de 7% l’humidité de l’atmosphère, et donc la probabilité de précipitations », conclut Pascal Mormal. Pour rappel, les accords de Paris, signés en 2015, prévoient de limiter la hausse des températures moyennes globales à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle.