« Effacer la différence, c’est effacer l’humanité », a estimé le souverain pontif argentin âgé de 87 ans. Ce dernier avait déjà critiqué à plusieurs reprises cette théorie selon laquelle l’identité sexuelle serait déterminée par l’éducation et l’environnement.
Le pape François a de nouveau fustigé vendredi la théorie du genre, y voyant « le plus affreux danger » qui « efface les différences ».
« Il est très important qu’il y ait cette rencontre entre hommes et femmes, car aujourd’hui le plus affreux danger est l’idéologie du genre, qui efface les différences », a déclaré le pape lors d’une audience au Vatican avec les participants à une conférence internationale sur le mariage et la vie consacrée.
« J’ai demandé à réaliser des études sur cette vilaine idéologie de notre époque, qui efface les différences et rend tout identique. Effacer la différence, c’est effacer l’humanité », a ajouté le pape argentin de 87 ans.
« Je me souviens avoir lu un roman du début du XXe siècle, écrit par le fils de l’archevêque de Canterbury : +Le Seigneur du Monde+. Ce roman parle du futur et est prophétique, car il montre cette tendance à gommer toutes les différences », a-t-il ajouté. Jorge Bergoglio a déjà critiqué à plusieurs reprises cette théorie selon laquelle l’identité sexuelle serait déterminée par l’éducation et l’environnement, et non par des différences génétiques.
En 2016, il avait notamment dénoncé le « sournois endoctrinement » des manuels scolaires français influencés par cette théorie, provoquant une avalanche de critiques en France. En 2019, le Vatican avait publié un texte destiné à aider les enseignants dans les écoles catholiques à contrer « l’idéologie » du genre, qui « nie la différence naturelle entre un homme et une femme », tout en privilégiant dialogue et ouverture.