Le gouvernement wallon a approuvé le cahier des charges permettant d’entamer la mise en œuvre, dès la fin de cette année, des deux projets pilotes de limitation dynamique des vitesses au sud du pays.
Le premier concerne les chantiers routiers. Les limitations de vitesse y varieront en fonction de divers paramètres comme la présence d’ouvriers, la dangerosité de la phase en cours ou des conditions météorologiques. Une vitesse plus élevée pourrait ainsi être affichée lorsqu’il n’y a pas d’ouvriers sur le chantier. Les dispositifs de contrôle s’adapteront automatiquement à la limite de vitesse affichée.
Le second projet concerne les nationales et voies rapides où les limitations de vitesse évolueront en fonction de la présence ou non de véhicules lents en amont. Ce système annoncerait la présence du véhicule lent sur le parcours des autres usagers et, le cas échéant, adapterait dynamiquement la limitation de vitesse et les dispositifs de contrôle de cette dernière en vue de sécuriser la circulation sur le tronçon concerné.
Une subvention de 5 millions d’euros a été octroyée par le gouvernement à la Sofico afin de mettre en œuvre ces deux projets. « Ajuster les limitations de vitesse en fonction des conditions variables de la route, telles que la présence ou non d’ouvriers sur les chantiers, la présence de véhicules lents sur une voirie à grande vitesse comme la nationale 25, ou les conditions météorologiques, renforce la légitimité des limitations de vitesse et favorise donc le respect de celles-ci de la part de tous les usagers de la route », a commenté la ministre régionale en charge de la Sécurité routière, Valérie De Bue. « Cette approche dynamique permettra également, dans certains cas, de fluidifier le trafic et donc de diminuer l’impact négatif de la congestion du trafic automobile sur la qualité de l’air », a-t-elle ajouté.