samedi, novembre 23

Les socialistes wallons veulent faire marche arrière sur la réforme du décret Paysage qu’ils avaient pourtant validée en 2021. L’élu Martin Casier précise cependant que le PS ne souhaite pas d’emblée envoyer toute la réforme, « nécessaire », à la poubelle. De son côté, le PTB a lancé un appel au PS et Ecolo pour former une majorité alternative sur ce dossier.

Après Ecolo, c’est le PS qui insiste pour faire marche arrière sur la réforme du décret Paysage, après l’avoir pourtant validée en 2021 avec la majorité PS-MR-Ecolo. La crainte est que des milliers d’étudiants du supérieur se retrouvent déclarés « non finançables » dès la rentrée prochaine, ayant trop trainé pour engranger les crédits nécessaires à la poursuite de leurs études, selon les conditions du nouveau décret.

Une manifestation de la Fédération des étudiants francophones était déjà organisée mercredi à Bruxelles pour exiger une modification immédiate du décret. Dans le cortège, on pouvait apercevoir parmi les manifestants les élus socialistes Martin Casier et Delphine Chabbert.

En fin d’après-midi, Ecolo, cette fois, se fendait d’un communiqué exigeant « une réponse du MR », pointant du doigt la ministre libérale de l’Enseignement supérieur Françoise Bertieaux. Finalement, le parti socialiste a embrayé en début de soirée, relayant un message clair sur X: « La réforme Glatigny (prédécesseure de Françoise Bertieaux, NDLR) du décret paysage fait peser une lourde incertitude sur l’avenir des étudiant.e.s. Beaucoup risquent de ne plus être finançables dans leur haute école ou université. Pour le PS, c’est non ! Le PS veut le retrait de la réforme du décret paysage ».

Dans les pages du Soir de jeudi, Martin Casier précise cependant que les socialistes ne souhaitent pas d’emblée envoyer toute la réforme, « nécessaire », à la poubelle. « Non, notre demande concerne le palier qui doit être mis en œuvre en septembre (la fin de la période transitoire pour les étudiants en cours de cursus avant 2022, NDLR). Ce que nous voulons c’est qu’il n’y ait pas d’étudiants qui soient déclarés non finançables au mois de septembre sur la base de balises nouvelles. La difficulté aujourd’hui, c’est qu’on ne sait pas quel impact aura cette mesure précise. Et si on ne le sait pas, c’est parce que la ministre Bertieaux ne donne aucun chiffre« , indique-t-il, cité par le quotidien.

Entre-temps, le PTB, depuis les rangs de l’opposition, a lancé un appel à Ecolo et au PS pour former une majorité alternative sur ce dossier. « Mardi 2 avril prochain, le texte de la Fédération des étudiants francophones qui corrige la réforme sera soumis au vote », rappelaient les communistes mercredi.

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