dimanche, septembre 8

L’année 2023 devrait être la plus chaude depuis le début des relevés, indique l’Institut royal météorologique (IRM) mardi.

Alors que 2023 touche à sa fin, elle devrait être la troisième année la plus chaude depuis le début des relevés, annonce l’Institut royal météorologique (IRM) mardi, à l’occasion de la publication de son bilan annuel. Les années record restent 2022 et 2020.

D’après les mesures enregistrées jusqu’au 18 décembre à la station d’Uccle, qui fait référence, et les prévisions pour le reste de l’année, 2023 devrait être la troisième année la plus chaude, avec une température moyenne de 12,1°C, selon l’IRM. En 2022 et 2020, celle-ci était légèrement supérieure (12,2°C). Avec une température minimale moyenne de 8,5°C, 2023 égale par ailleurs le record absolu établi en 2014.

Les mois de juin et de septembre ont été les mois les plus chauds depuis le début des observations.

Du reste, 2023 fut plus humide que la normale, avec un total de précipitations attendu de 989,2 mm sur 208 jours à Uccle. Depuis le début du siècle, le total des précipitations n’a dépassé que trois fois celui de 2023: en 2001 (1.088,5 mm), en 2002 (1.077,8 mm) et en 2021 (1.038,8 mm). En revanche, 2023 ne figure pas dans le top 10 si l’on considère la série chronologique globale depuis 1833.

Cela n’empêche pas que 2023 ait connu la deuxième plus longue période de sécheresse depuis 1892. Aucune goutte n’est en effet tombée à Uccle entre le 16 mai et le 16 juin. La plus longue période de sécheresse (36 jours) avait eu lieu en 2007.

A l’échelle mondiale, les Nations unies et l’observatoire européen Copernicus ont récemment annoncé que 2023 avait été marquée par une litanie de statistiques records et pourrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Partager.
Exit mobile version