jeudi, janvier 9

La congestion routière est restée stable dans la capitale ces dernières années, révèle une analyse publiée mercredi par Bruxelles Mobilité.

La congestion routière à Bruxelles est restée stable ces dernières années, particulièrement aux heures de pointe matinales, ressort-il mercredi d’une analyse publiée par Bruxelles Mobilité.

Selon l’indicateur utilisé par l’organisme bruxellois, qui compare les temps de trajet en heures de pointe à ceux des heures creuses sur 25 itinéraires représentatifs, un trajet de 10 minutes engendrait en moyenne 1 minute de retard le matin et 2,7 minutes le soir en 2024, des chiffres quasi identiques à ceux de 2023 (1 minute le matin, 2,6 minutes le soir). En outre, si la congestion du soir est plus importante que celle du matin, la tendance générale reste stable, malgré des variations saisonnières.

Cette stabilité s’explique par plusieurs facteurs aux effets opposés, d’après le service de mobilité bruxellois. D’une part, les aménagements pour la sécurité routière, les pistes cyclables et la priorité aux transports en commun ont réduit la capacité d’absorption du trafic sur certains axes. D’autre part, l’usage de la voiture par les Bruxelloises et Bruxellois continue de diminuer, tout comme le nombre de navetteurs depuis la généralisation du télétravail. Les relevés effectués par Bruxelles Mobilité aux principales entrées autoroutières de la capitale montrent d’ailleurs une baisse de 30.000 véhicules (-10%) par rapport à la période pré-Covid pour les entrées matinales en semaine.​

L’heure de pointe du soir reste « plus problématique » car elle englobe une diversité de motifs de déplacements au-delà des trajets domicile-travail (loisirs, courses, etc.), constate Bruxelles Mobilité.

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