Les mesures budgétaires les plus sensibles annoncées en novembre n’entreront finalement pas en vigueur en janvier. Le gouvernement a tranché dans la nuit: plusieurs changements majeurs attendront le mois de mars, dans un copolntexte où de nombreuses questions restent ouvertes.
Les changements de taux de TVA décidés par le gouvernement dans le cadre de son récent accord budgétaire de novembre n’auront lieu qu’en mars prochain, ont établi dans la nuit les principaux ministres réunis en comité restreint. Le «plafonnement» de l’indexation des salaires ne sera pas non plus pour janvier, a-t-on appris de sources gouvernementales vendredi.
Les ministres doivent encore régler plusieurs détails des mesures décidées en novembre. Il restait par exemple une incertitude sur la TVA augmentée sur les repas à emporter: Doit-elle également s’appliquer sur les repas vendus en supermarché? Et quid des nuitées d’hôtel déjà réservées et payées? Pour la première question, il faudra attendre le texte de loi pour avoir la réponse.
Le kern a décidé que les changements de TVA n’auront lieu qu’en mars, de quoi donner un petit peu plus de temps pour que chacun s’adapte. Ce report de quelques mois devra encore être validé en Conseil des ministres.
Indexation des salaires
De même, le plafonnement de l’indexation des salaires attendra un peu. Pour rappel, l’indexation ne sera que partielle, à deux reprises (2026 et 2028) pour les salaires au-delà de 4.000 euros bruts. Le gouvernement souhaite d’abord définir un cadre légal, qui permettra d’appliquer cette limitation deux fois sur la législature.
Si l’indice-pivot est dépassé ce mois-ci, les salaires des fonctionnaires ne seront indexés qu’en mars. Pour les secteurs dans lesquels l’indexation n’est pas liée à l’indice-pivot, le plafonnement ne vaudra que pour les premiers 2%.
Concrètement, il devient en réalité très improbable que les textes légaux soient validés à temps par le Parlement pour que le saut d’index partiel puisse être appliqué en début d’année.















