vendredi, décembre 27

La réunion convoquée par le MR sur le blocage des négociations bruxelloises, à laquelle les présidents de partis nationaux étaient invités, s’est tenue lundi. Le PS refuse toujours de s’asseoir à la table N-VA, mais ne ferme pas la porte à des réformes institutionnelles.

Vendredi, le formateur francophone bruxellois, David Leisterh (MR), et le président de son parti, Georges-Louis Bouchez, ont lancé par voie de presse une invitation aux présidents des partis francophones afin de discuter de l’avenir de Bruxelles, notamment sur le plan institutionnel, et sortir les négociations régionales de l’impasse. Depuis le ralliement de la N-VA à une majorité dans les rangs flamands, le PS a quitté la table. Ecolo ne souhaite quant à lui pas rejoindre une majorité tandis que DéFI est soumis à de vives tensions internes. Fabian Maingain, pourtant président de la section bruxelloise du parti amarante, n’était d’ailleurs pas présent. Sophie Rohonyi s’est présentée accompagnée de Jonathan De Patoul et de Bernard Clerfayt.

«Pour le PS bruxellois, un fait est désormais clair. Ces dernières semaines ont rappelé une évidence à laquelle tout le monde doit maintenant se résoudre : il n’existe pas de majorité au Parlement bruxellois pour installer un gouvernement avec la N-VA. Il faut donc changer de logiciel», a expliqué Ahmed Laaouej. 

Ouverture et responsabilités

Les socialistes francophones se disent prêts «à prendre (leurs) responsabilités et à identifier les pistes de solution alternatives pour répondre rapidement aux enjeux sociaux, économiques et budgétaires de la Région». Ils visent notamment le cas de travailleurs d’Audi Brussels et des sous-traitants et la lutte contre les loyers abusifs à Bruxelles.

Une oreille indiscrète rapporte par ailleurs au Vif que le cadre a été placé d’entrée de jeu par le MR. La majorité néerlandophone ne bougera pas, ce qui scelle un petit plus la crise. En revanche, cette même oreille assure également avoir entendu le PS ne pas être vent debout, au contraire même, sur l’idée de réformer les institutions bruxelloises. Mais il ne faudra pas compter sur les socialistes pour évoquer le sujet avec les nationalistes.

«Après les déclarations de ce vendredi, je m’attendais à un changement de méthode de la part du formateur, notamment dans le cadre de bilatérales intensives annoncées. Pour former un gouvernement bruxellois rapidement, il faut que David Leisterh et Elke Van den Brandt (NDLR: Groen, formatrice flamande) remettent l’ouvrage sur le métier», a conclu Ahmed Laaouej.

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