Le libéral Didier Reynders sera opposé à un Estonien et un Suisse au poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe.
Didier Reynders, dont la candidature a été validée mercredi au niveau belge par la Vivaldi, aura face à lui deux autres candidats au poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe. L’institution a indiqué jeudi avoir reçu trois candidatures dans les temps.
A côté de celle du Belge, on retrouve celles de l’Estonien Indrek Saar (Parti social-démocrate) et du socialiste suisse Alain Berset. Ce dernier a été encore l’année dernière président de la Confédération suisse, et il pourrait être le premier Helvète à occuper le poste.
Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe entendra les trois hommes en mars (le 20) puis transmettra les candidatures retenues à l’Assemblée parlementaire, qui votera en juin.
Le nouveau secrétaire général prendra ses fonctions le 18 septembre, pour cinq ans. Il succèdera à la Croate Marija Pejčinović Burić, ancienne cheffe de la diplomatie croate. En 2019, elle avait été préférée à Didier Reynders, déjà, lors du vote à l’Assemblée parlementaire.
Le libéral, finalement devenu commissaire européen dans l’équipe d’Ursula von der Leyen, retente sa chance.
Entre-temps, le Conseil de l’Europe a été fortement tiraillé par la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, qui a finalement abouti à l’exclusion de la Russie de l’institution, passée à 46 Etats membres.
Réelle alliance européenne au sens large, le Conseil de l’Europe se définit comme la principale organisation de défense des droits de l’homme du continent. C’est de lui que dépend la Cour européenne des droits de l’homme, qui statue aussi bien sur des requêtes individuelles qu’étatiques se rapportant à des violations de la Convention européenne des droits de l’homme.