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L’année 2026 arrive et charrie avec elle pléthore de mesures politiques qui ont des influences directes sur les prix de produits en tous genre. Voici dix produits concernés.
1. Timbres et colis
Les timbres ordinaires (non prioritaires) pour les envois nationaux coûteront désormais 1,63 euro pièce (1,68 euro pour les timbres thématiques) et 1,58 euro à l’unité lors de l’achat d’un carnet de dix. Cela représente une hausse de 9 ou 10 centimes, soit environ 5,7 à 6,5%, par rapport à 2025.
Les timbres prioritaires seront vendus 2,52 euros pièce et 2,47 euros l’unité en cas de commande par dizaine. Une croissance de 14 ou 15 centimes, ce qui correspond à 5,8 à 6,3% de plus comparé à l’année précédente. Les envois recommandés vers la Belgique coûteront au minimum 9,85 euros par pièce, soit une hausse de 58 centimes ou 6,3% sur un an.
Les timbres internationaux, tant pour l’Europe que pour le reste du monde, grimperont de 17 centimes (5,4 à 6,1% d’augmentation). Bpost souligne qu’en plus de l’augmentation moyenne d’environ 6% des tarifs postaux nationaux, une augmentation supplémentaire de 3% pourrait suivre en 2026 « si l’inflation s’avère plus élevée que prévu ».
2. Une contribution environnementale facturée à l’achat d’un véhicule électrique
La contribution s’applique aux batteries de propulsion de tous les véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables neufs commercialisés en Belgique, mais aussi aux batteries et modules dans le service après-vente pour notamment les voitures particulières, camions, camionnettes, bus et motos.
La contribution environnementale sera de 5 ou 10 euros pour un poids égal ou inférieur à 40 kg en fonction du type de batterie (batteries NiMH pour nickel-métal hydrure, batteries NMC pour nickel-manganèse-cobalt et autres batteries; ou batteries LFP pour phosphate de fer lithié). Plus le poids de la batterie est important et plus le montant grimpera. Pour un poids compris entre plus de 350 et 1.000 kg, la contribution sera de 50 ou 100 euros selon le type de batterie.
3. Hausse du tarif social pour l’électricité
Le tarif social pour l’électricité sera en hausse lors du premier trimestre 2026, tandis que celui pour le gaz sera en baisse par rapport au trimestre précédent, a annoncé le régulateur fédéral de l’énergie, la Creg. Ces tarifs seront mis en place dès le 1er janvier.
Le tarif social de l’électricité augmentera de 9% pour la période janvier-mars, par rapport à la période octobre-décembre. Il en coûtera 24,795 centimes d’euro le kilowattheure pour le tarif monohoraire (TVA comprise), alors que pour le tarif bihoraire, le prix du kilowattheure passera aussi à 24,795 centimes d’euro de jour et à 22,836 centimes d’euro de nuit. Le tarif exclusif de nuit augmentera à 19,245 centimes d’euro le kWh.
4. Des médicaments moins remboursés
Le remboursement des médicaments de type statine (utilisés pour réduire le taux de cholestérol) et IPP (employés pour réduire la production d’acide dans l’estomac, comme Pantomed ou Nexiam) sera réduit à partir du 1er janvier 2026.
En ce qui concerne les statines, elles restent remboursées pour toutes les personnes à qui elles sont prescrites, mais le remboursement passe de la catégorie B à la catégorie C, ce qui augmente légèrement le ticket modérateur à charge du patient. Un remboursement complet est toutefois garanti pour les enfants avec hypercholestérolémie familiale, les patients avec cholestérolémie familiale hétérozygote ou homozygote, ou toutes autre formes de dyslipidémie héréditaire ainsi que pour les patients ayant subi une transplantation cardiaque.
5. Les médicaments de moins d’un euro, c’est fini
Le coût minimum d’un médicament en pharmacie sera d’un euro par boîte pour les personnes bénéficiant d’une intervention majorée (BIM) et de deux euros par conditionnement pour les autres. Seuls les médicaments délivrés dans les officines publiques sont concernés, la mesure ne vaut donc pas pour les médicaments délivrés à l’hôpital.
6. En 2026, le prix de la… solidarité augmente aussi
La déduction fiscale des dons passe de 45% à 30% à partir de l’année d’imposition 2026, avec application à tous les dons faits depuis le 1er janvier 2025. De nombreuses organisations s’inquiètent des conséquences de cette réduction. Le montant annuel minimum pour avoir droit à une attestation fiscale reste fixé à 40 euros, mais il entraînera un avantage fiscal de 12 euros, contre 18 auparavant.
Les dons d’au moins 40 euros génèrent 362 millions d’euros annuels pour 2.500 associations et fondations reconnues, un montant qui a doublé en dix ans. Ces associations affirment que l’économie de 40,26 millions d’euros par an pour le budget de l’État contraste fortement avec le préjudice social de la mesure.
7. Proximus et Scarlet augmentent leurs tarifs
Les packs Flex (à l’exception du « Flex + » lancé en mars 2025) grimperont ainsi de deux à quatre euros, selon les options prévues, de même que les packs Beats. La hausse sera de trois à quatre euros pour les packs Epic Combo. Pour le pack de la marque sœur Scarlet Trio, le tarif augmentera de 3 euros.
Les abonnements mobiles connaîtront pour leur part une croissance d’un euro, contre trois euros pour un abonnement simple à l’internet fixe. Pour le téléphone fixe, l’augmentation sera de minimum 1,75 euros. Cela concerne également le tarif social qui passera à 24,48 euros par mois dès la nouvelle année. Les tarifs par appel et par minute seront plus chers de 10 centimes d’euro.
8. A Bruxelles, ouvrir le robinet coûte 12,5% plus cher
Vivaqua, fournisseur de l’eau en Région bruxelloise, augmentera ses tarifs de 12,5% dès le 1er janvier 2026, a confirmé Brugel, le régulateur bruxellois en charge du contrôle du prix de l’eau, du gaz et de l’électricité. Selon Brugel, cet ajustement des prix implique, pour un ménage moyen consommant 62 mètres cubes par an, une hausse annuelle de 41,5 euros, soit environ 1,7 euro par mois et par personne.
9. Pour les poids lourds, la taxe kilométrique augmente en Wallonie
Les poids lourds circulant en Wallonie verront le prélèvement kilométrique qui leur est imposé grimper de 1,91% à partir du 1er janvier. L’information émane de la Société de financement complémentaire des infrastructures (Sofico) et Viapass, l’entité interrégionale en charge de la perception de cette taxe.
Les tarifs de cette taxe imposée aux véhicules de plus de 3,5 tonnes sont indexés à chaque début d’année en fonction de l’indice des prix à la consommation mesuré au mois d’août de l’année précédente. Au 1er janvier 2026, cette augmentation sera de 1,91%, « reflétant ainsi la hausse des coûts des matériaux et des frais de main-d’œuvre, liés aux chantiers d’entretien des routes », ont expliqué la Sofico et Viapass par voie de communiqué. La taxe est calculée grâce à des OBUs (On Board Units) obligatoires, placés à bord des véhicules concernés, à savoir les poids lourds de plus de 3,5 tonnes et les véhicules tracteurs de semi-remorques (N1/BC) enregistrés en Belgique ou à l’étranger. Le logiciel de ces appareils sera automatiquement mis à jour au 1er janvier.
Par ailleurs, à Bruxelles et en Flandre, l’exonération disparaît pour les camions zéro émission.
10. Augmentation de 20 euros pour les amendes De Lijn
Les amendes appliquées par la société flamande de transport public De Lijn augmenteront de près d’un cinquième à partir du 1er janvier. Un adulte qui ne peut présenter un titre de transport valable devra ainsi s’acquitter d’une amende de 127 euros lors d’une première infraction, contre 107 euros actuellement.
Cette hausse des montants fait suite à l’indexation des tarifs de De Lijn intervenue en avril. Les prix des titres de transport avaient alors augmenté en moyenne de 18%, après plusieurs années sans indexation. Les autorités flamandes ont estimé cohérent d’aligner les amendes sur cette évolution tarifaire.
Les montants des amendes augmentent également pour les mineurs. Pour les enfants jusqu’à 12 ans qui ne peuvent présenter un titre de transport valable lors d’une première infraction, l’amende passe de 56 à 67 euros. Pour les jeunes âgés de 12 à 17 ans, elle est relevée de 81 à 96 euros. En cas de récidive, les montants prévus sont plus élevés.
Par ailleurs, un voyageur adulte commettant une infraction plus grave, comme la dégradation d’un bus ou d’un tram ou l’utilisation abusive du signal d’urgence, s’expose désormais à une amende de 296 euros lors d’une première infraction, contre 250 euros auparavant. Cette nouvelle grille tarifaire s’appliquera à partir du 1er janvier prochain.















