mercredi, décembre 4

La formatrice néerlandophone en vue d’un gouvernement bruxellois ne veut pas concéder la simplification des administrations bruxelloises. Une revendication prisée côté néerlandophone, qui promet des négociations compliquées avec les francophones.

La formation d’un gouvernement régional est toujours bloquée à Bruxelles. Après des mois de discussion, Mme Van den Brandt est arrivée à une formule associant Groen, Vooruit, l’Open Vld et la N-VA. Or, la présence des nationalistes flamands cabre les socialistes francophones. Ceux-ci ont fait savoir qu’ils n’en voulaient pas. 

«Après cinq mois et demi, on est arrivé à une coalition, même si ce n’est pas la plus évidente. Dire que Groen et la N-VA veulent travailler ensemble, c’est un grand mot, mais nous sommes prêts à prendre notre responsabilité», a souligné la ministre écologiste en affaires courantes, interrogée sur le plateau de RTL-TVi.

La semaine passée, la fuite d’une note flamande amis le feu aux poudres. Ce document évoque une fusion des zones de police, des CPAS et des communes, qui seraient remplacées au niveau local par des districts. Mme Van den Brandt n’a toutefois pas renié ces propositions qu’elle trouve d’autant plus justifiées après les révélations récentes de soupçons de clientélisme au CPAS d’Anderlecht.

«C’est la semaine où il y a le scandale du CPAS d’Anderlecht dans lequel, si vous connaissez le président, votre dossier ira peut-être plus vite. C’est un vrai scandale. Si je dis qu’il faut réformer les CPAS, le PS crie fort plutôt que de proposer une réforme. Ça m’étonne un peu. A Bruxelles, on peut faire mieux, nos institutions sont trop complexes, il faut lâcher les tabous et voir comment on peut réformer Bruxelles », a-t-elle affirmé. 

« Je peux vous citer au moins dix dossiers qui n’avancent pas parce que la Région et les communes ne s’entendent pas », a-t-elle ajouté.

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