Dans la foulée d’un conseil d’entreprise extraordinaire, le constructeur d’autobus Van Hool fait le point sur la relance de l’entreprise. Première info: le nombre de licenciements est plus important que prévu puisque seul 650 à 950 employés sur les 2.500 garderont leur poste.
Qu’adviendra-t-il de l’entreprise flamande Van Hool? La réponse devrait intervenir ce lundi. Et, alors que le couperet n’est pas encore tombé, la situation inquiète plus que jamais. Davantage de travailleurs qu’initialement prévu seront peut-être licenciés.
Le site anversois du constructeur de bus Van Hool va conserver entre 650 et 950 personnes sur un total de 2.500 postes, d’après une source syndicale. Un conseil d’entreprise extraordinaire se tenait lundi matin à Koningshooikt.
La faillite pourrait être prononcée avant qu’une candidature de reprise ne soit présentée par le tandem VDL-Schmitz Cargobull.
Le front commun syndical avait pour sa part indiqué qu’il ne voulait pas d’un scénario où « un repreneur est seulement intéressé dans la technologie, la marque et le portefeuille de clients pour les intégrer dans ses propres sites de production ».
Les pertes d’emplois pourraient être plus lourdes que celles estimées dans un premier temps par le manager de crise, Marc Zwaaneveld. Ce dernier tablait sur 1.500 suppressions sur un total de 2.500 postes au sein de l’usine anversoise.
Fondée en 1947, Van Hool compte quelque 4.100 travailleurs dans le monde, dont la majorité sur les sites de production de Koningshooikt (Belgique) et de Skopje (Macédoine du Nord). Une fois la faillite actée, le constructeur néerlandais d’autobus VDL et le fabricant allemand de remorques Schmitz Cargobull pourraient relancer l’activité par le biais d’un accord de principe. Il est toutefois peu probable que VDL maintienne l’assemblage de bus en Belgique.