«La déclaration de politique communautaire était une déclaration de guerre aux enseignants», déclarent les organisations syndicales, afin d’expliquer leur décision de faire grève.
Le front commun syndical appelle les enseignants des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles à mener une grève le mardi 26 novembre, a indiqué mardi le président de la CGSP-Enseignement Luc Toussaint, confirmant une information de la RTBF. Les organisations syndicales dénoncent la concrétisation de la «déclaration de guerre» du nouveau gouvernement.
La grève de l’enseignement vue comme une «nécessité»
Depuis la publication de la déclaration de politique communautaire du gouvernement MR-Engagés cet été, le syndicat socialiste indique avoir organisé de nombreux moments d’information ces derniers mois pour expliquer les différentes mesures à ses affiliés. La «nécessité» de mener une grève rapidement s’est alors installée et a fait l’unanimité, explique Luc Toussaint. «Sur la soixantaine d’articles que contient le projet de décret actuellement voté au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il y en a 60 qui fâchent», illustre-t-il. «La déclaration de politique communautaire était une déclaration de guerre aux enseignants, le gouvernement passe à sa concrétisation.»
Les syndicats contestent notamment de nouvelles économies dans le réseau officiel de Wallonie-Bruxelles Enseignement et dans l’enseignement qualifiant, avec des fermetures d’options entre autres, ou encore une baisse de moyens pour l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares). Les organisations syndicales ne prévoient pas de cortège à l’occasion de la grève du 26 novembre. Ils mèneront toutefois plusieurs actions de sensibilisation auprès de la population.