Un arrêté royal adapte le cadre légal à une réalité qui existait déjà. Il n’est pas toujours possible de demander à un soignant ou un parent d’être présent à l’école pour mettre des gouttes dans les yeux ou le nez d’un enfant, ou pour prendre le rythme cardiaque d’une personne qui doit surveiller ses battements par minute.
Il est désormais légal de poser certains actes infirmiers plus simples, comme prendre la température ou administrer un paracétamol, dans le contexte de la vie quotidienne (à l’école, à la crèche, en camps de mouvement de jeunesse), sans être un professionnel de la santé, a annoncé mardi le ministre fédéral de la Santé Publique, Frank Vandenbroucke.
Selon celui-ci, un arrêté royal a été adopté dans ce sens. Un ami ou un voisin peut désormais poser ce genre d’actes simples, moyennant certaines conditions. Dans des situations plus délicates ou complexes, ces actes peuvent quand même requérir l’intervention d’un professionnel de santé, a-t-il nuancé, dans un communiqué. L’arrêté royal adapte le cadre légal à une réalité qui existait déjà. Il n’est pas toujours possible de demander à un soignant ou un parent d’être présent à l’école pour mettre des gouttes dans les yeux ou le nez d’un enfant, ou pour prendre le rythme cardiaque d’une personne qui doit surveiller ses BPM (battements par minute).
Le nouveau cadre permet à toute personne de prendre soin de ces patients légalement, en respectant certaines conditions. D’après le ministre, certains actes infirmiers un peu plus techniques (administrer de l’insuline à une personne diabétique, ou vider une poche d’urine) nécessitent, eux, une formation ou une instruction spécifique. Un médecin ou un infirmier peut maintenant déléguer ces actes à un aidant qualifié, avec entre autres les détails suivants: quel(s) acte(s), pour quel patient, dans quelle période, et sous réserve de quelle formation ou instruction.