vendredi, janvier 3

La Finlande va observer une journée de deuil national suite au décès par balle d’un élève dans une école.

La Finlande va mettre ses drapeaux en berne pour marquer le deuil du pays après qu’un garçon de 12 ans a ouvert le feu la veille dans une école, tuant un élève et en blessant deux autres. Vers 08H00 locales, tous les bâtiments et institutions publics mettront leurs drapeaux en berne, a indiqué sur son site le ministère de l’Intérieur.

Un enfant de 12 ans a ouvert le feu dans son école à Vantaa, au nord de la capitale Helsinki, tuant un camarade et en blessant gravement deux autres, avant d’être arrêté. Il portait un masque sur le visage et un casque antibruit lorsqu’il est passé à l’acte, selon la chaîne finlandaise MTV uutiset. La police cherche à établir le mobile et les raisons de cet acte, et a déjà interrogé le suspect. Le jeune suspect ne sera pas incarcéré car il a moins de 15 ans et ne peut donc être reconnu pénalement responsable, a précisé Markku Särkkä, en charge de l’enquête.

Le Premier ministre Petteri Orpo s’est dit « profondément choqué » par cet événement, ajoutant que ses pensées allaient aux victimes, à leurs parents, aux autres élèves et aux enseignants. « Dans les prochains jours, nous devons être présents pour les enfants et les jeunes, leur offrir des mots de réconfort et leur montrer que nous nous soucions d’eux », a-t-il dit dans un communiqué. « Ils peuvent avoir peur et se poser des questions. Il est important que nous parlions de l’incident dans nos foyers ».

Le pays nordique a connu deux tragédies similaires au début des années 2000. Au niveau mondial, il est très inhabituel qu’un enfant aussi jeune soit soupçonné d’un crime d’une telle envergure, a fait valoir Elina Pekkarinen, la Défenseure des droits des enfants en Finlande, auprès de l’agence STT. « Depuis des années, (nous répétons) que nous devons prendre au sérieux la violence entre enfants dans la société », a-t-elle déploré. Les actes de violences, en particulier chez les enfants de moins de 15 ans augmentent depuis plusieurs années, selon Mme Pekkarinen.

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