La Belgique prendra sa part dans le couloir humanitaire maritime ouvert depuis Chypre vers Gaza, a annoncé samedi soir à Doha le Premier ministre Alexander De Croo.
« On est en train d’examiner les capacités dont nous disposons et la manière dont on peut participer. On va participer, c’est certain », a assuré M. De Croo, au terme de la deuxième étape, au Qatar, d’une visite qui l’aura aussi conduit en Jordanie samedi, avant l’Égypte dimanche.
Au Caire, le chef du gouvernement belge s’entretiendra de cette opération avec le président chypriote, Níkos Christodoulídis, en marge du lancement d’un partenariat UE-Égypte.
Lundi, B-FAST, le groupe d’intervention humanitaire rapide belge, participera à une réunion opérationnelle avec les pays impliqués dans ce couloir ouvert depuis le port chypriote de Larnaca. Un premier navire l’a déjà emprunté, un deuxième est prêt à partir.
Largage aérien
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre avait salué, sur la base jordanienne de Zarqa, le détachement militaire belge qui a largué ces derniers jours 164 tonnes d’aide alimentaire d’urgence sur Gaza. Ce détachement termine sa rotation. Une deuxième partie de l’opération, dont le timing n’est pas encore fixé, devrait prendre la relève avec des kits médicaux, expliquait-on au cabinet De Croo.
La participation belge au couloir maritime Chypre-Gaza vient en complément des largages aériens. « On le fait et on en est fier, mais ce n’est pas la solution. La solution, c’est un accès humanitaire terrestre », a martelé le Premier ministre, après avoir exhorté Israël à démontrer « de toute urgence » qu’il n’utilisait pas la famine comme arme de guerre.