Le patronat belge appelle à former « rapidement » un gouvernement « capable de remettre de l’ordre dans les finances publiques et de restaurer la compétitivité des entreprises ». De son côté, l’Union wallonne des entreprises identifie plusieurs défis prioritaires, parmi lesquels l’emploi, les objectifs climatiques, ainsi que la réindustrialisation de la Wallonie.
La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) s’attend à de nombreux changements sur le plan socio-économique, après le signal envoyé par les électeurs, toutes régions confondues, en faveur de partis de centre-droit, a réagi lundi le CEO de la plus grande organisation d’employeurs, Pieter Timmermans.
« C’est un signal clair en faveur d’une politique différente, qui soutienne l’entrepreneuriat. C’est ainsi que l’on favorise l’emploi, et donc les revenus et la prospérité. Aujourd’hui, ce soutien économique n’existe pas, et notre tissu industriel se délite. L’électeur a voulu envoyer ce message », a souligné M. Timmermans. La FEB appelle à former « rapidement » un gouvernement « capable de remettre de l’ordre dans les finances publiques et de restaurer la compétitivité des entreprises ».
C’est « un message clair des électeurs, une prise de conscience de l’importance des dossiers socio-économiques », a réagi lundi la CEO de l’Union wallonne des entreprises (UWE), après la victoire du MR au sud du pays.
Selon la CEO, il est désormais nécessaire d’ »avancer sans tarder » et de considérer les entreprises comme « des partenaires » dans le cadre d’une « vision claire, lisible, dotée d’objectifs et d’indicateurs ». Cécile Neven identifie plusieurs défis prioritaires, parmi lesquels l’emploi, les objectifs climatiques, ainsi que la réindustrialisation de la Wallonie.
Pour ce dernier objectif, il convient de « retrouver une trajectoire budgétaire saine » et de « reconsidérer les entreprises comme des partenaires ». « La Wallonie est capable de prendre son destin en main », a-t-elle souligné, plaidant pour un dialogue renouvelé entre l’industrie et les autorités.