L’entreprise VDL a reçu les feux verts de toutes les différentes autorités européennes de la concurrence nécessaires, a indiqué le curateur de l’entreprise Van Hool en faillite. Il s’agissait du dernier obstacle majeur à la reprise.
« D’ici la fin de cette semaine tout devrait être réglé », a précisé le curateur Jeroen Pinoy. « C’est du moins l’objectif visé. Il ne s’agit plus que de points et de virgules, même si juridiquement ceux-ci sont importants. »
VDL reprend donc la division bus et autocars de Van Hool. Le nombre de personnes reprises par VDL à Lier ne sera connu qu’une fois l’opération de rachat complètement terminée. Lors de son offre, l’entreprise néerlandaise estimait qu’elle serait en mesure de maintenir entre 300 et 600 emplois.
« Nous sommes heureux de voir que ça avance et de pouvoir donner une perspective claire aux gens », a réagi Christophe Van Audenhove, secrétaire à l’ACLVB (syndicat libéral). Entre-temps, les organisations syndicales continuent de voir chaque semaine VDL et GRW (l’entreprise qui a repris l’autre division de Van Hool).
« Ces discussions sont constructives », affirme M. Van Audenhove. « Celles avec GRW sont un peu plus compliquées car l’entreprise voudrait changer certaines conditions de travail. » Concrètement, il s’agit du nombre de jours de repos par travailleur.
Cette entreprise sud-africaine, détenue à 33% par l’Allemand Schmitz Cargobull, a tablé sur le maintien à terme de 350 emplois dans le pays. Actuellement, elle en emploie déjà une centaine.
