lundi, février 3

Pour Vincent Verbeke, CEO d’Engie Belgium, la prolongation de certains réacteurs nucléaires est impensable. N’en déplaise à l’Arizona.

Les négociateurs du nouveau gouvernement fédéral peuvent faire une croix sur leurs projets de prolongation de réacteurs nucléaires supplémentaires ou le maintien en service de Doel 4 et de Tihange 3 pendant 20 ans. « Impensable aujourd’hui », a déclaré vendredi le directeur général d’Engie Belgium, Vincent Verbeke.

Le travail auquel Engie est confronté aujourd’hui dans le domaine nucléaire est déjà « colossal », a souligné M. Verbeke. Ce dernier pointe notamment le démantèlement des centrales nucléaires déjà à l’arrêt, la sécurisation des réacteurs qui fermeront en 2025 et, surtout, la prolongation de Doel 4 et de Tihange 3 jusqu’en 2035.

Il est donc tout simplement impensable de prévoir de maintenir Tihange 1 ouvert plus longtemps, par exemple, selon le patron d’Engie Belgique. « Nous nous concentrons sur ce que nous avons convenu, en particulier la prolongation de dix ans. Cela représente déjà un travail gigantesque. »

Par ailleurs, le nucléaire ne fait plus partie de l’ »ambition stratégique » d’Engie, répète Vincent Verbeke. Le géant français de l’énergie se concentre davantage sur les énergies renouvelables et la flexibilité. « Nous n’investissons plus dans le nucléaire », ajoute le CEO.

Les projets de prolongation de Doel 4 et de Tihange 3 pour une période supplémentaire de dix ans semblent également mal tomber pour l’instant. « Une prolongation de 20 ans est un projet différent. Cela n’existe pas. »

Enfin, toujours selon M. Verbeke, le nucléaire est une énergie trop chère, et l’option la moins chère est d’investir dans les énergies renouvelables.

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