Mercredi, son confrère Samuel Cogolati (Ecolo) avait rapporté avoir été victime d’une cyberattaque perpétré par des pirates Chinois. Dallemagne est lui aussi membre de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (Ipac), un groupe d’élus critiques à l’égard de ce pays.
Le député fédéral Georges Dallemagne (Les Engagés) a aussi transmis des informations aux services de sécurité mercredi, à la suite de précisions apportées par la justice américaine sur la cyberattaque qui a visé, entre autres, son collègue Samuel Cogolati (Ecolo), rapporte Le Soir jeudi.
Tout comme M. Cogolati, M. Dallemagne est membre de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (Ipac), un groupe d’élus critiques de la Chine. Or, ces membres sont des cibles de centaines de cyberattaques attribuées à des pirates informatiques chinois, soupçonnés d’avoir des liens étroits avec les services de sécurité chinois, selon un acte d’accusation publié en début de semaine par la justice américaine.
A la suite de celui-ci, Georges Dallemagne a transmis mercredi à un service de sécurité des informations sur un appel reçu d’un numéro inconnu en avril 2021, et jugé suspect. « L’appelant a laissé un message en apparence anodin sur ma boîte vocale, mais ce message était en chinois. Ce qui attire mon attention c’est que la date correspond tout à fait à celles mentionnées dans l’acte d’accusation publié en début de semaine par la justice américaine. Et que j’avais déjà subi de fortes intimidations de la part de l’ambassade de Chine dans le passé », confie-t-il au Soir.
S’il s’agissait bien d’une tentative de cyberattaque, le modus operandi serait différent des tentatives de phishing par courriels dont Samuel Cogolati a été, entre autres, la cible. L’Ipac mène une enquête interne.