Le Comité de concertation se penchera le 22 novembre sur le projet de plan National énergie-climat (PNEC), sur lequel les entités fédérées n’arrivent pas à se mettre d’accord.
L’actuel président de la Conférence nationale climat, le ministre bruxellois Alain Maron (Écolo) a décidé « vu la faiblesse des ambitions et actions climatique de la Flandre au regard des objectifs belges et européens », d’envoyer le dossier en Codeco. Selon le communiqué diffusé par le cabinet du ministre, il a été décidé, lors d’une réunion préparatoire en vue d’un Codeco électronique, de renvoyer les discussions à un Codeco en présentiel, le 22 novembre, « faute de volonté suffisante du côté flamand ».
Le ministre Maron avait dit, en début de semaine, avoir constaté en juillet dernier que le projet de plan National énergie-climat (PNEC) n’atteignait pas les objectifs contraignants endossés par la Belgique au Conseil UE de juin 2022, faute à une ambition trop basse et des mesures trop faibles de la part de la Flandre. Il avait décidé de ne pas remettre le projet de Plan belge à l’UE et proposé de continuer les discussions sur la répartition équitable des objectifs et recettes provenant de l’échange de droits d’émission avec les différentes entités.
La Belgique doit réduire de 47% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l’agriculture (non-ETS). La Bruxelles et la Wallonie se sont engagées dans leur contribution respective à viser une réduction de 47% des émissions, et le Fédéral à prendre des mesures complémentaires pour soutenir les Régions. La Flandre vise une réduction de maximum 40% de ces émissions. Cela se traduit par un déficit de réduction de 13,7 Mt Co2 en 2030, soit un coût potentiel de plus d’1,2 milliard d’euros, selon Alain Maron.