Syndicats et organisations patronales craignent une mise en retrait dans le cadre des négociations de formation gouvernementale. Ils demandent à Bart De Wever (N-VA) une rencontre formelle.
Les syndicats et représentants des organisations patronales du Groupe des Dix estiment inacceptable de ne pas encore avoir été invité à discuter avec le formateur fédéral Bart De Wever (N-VA). Ils exigent une rencontre, écrit De Tijd.
Les syndicats et organisations patronales du pays craignent de se retrouver en retrait dans les actuelles négociations sur la formation d’un prochain gouvernement fédéral. Ils demandent une rencontre formelle avec le formateur Bart De Wever (N-VA).
Au nom du Groupe des Dix, principal organe de concertation sociale en Belgique, ils ont écrit une lettre en ce sens. Ils n’avaient toutefois pas encore reçu de réponse. Les cinq partis négociant un accord au fédéral ont rencontré, durant la phase de préformation, les dirigeants de la Banque nationale de Belgique, de l’Institut national d’assurance maladie invalidité (Inami) et du Comité d’étude sur le vieillissement.
Les syndicats et organisations patronales n’ont par contre pas encore été invités autour de la table, alors que c’était presque toujours le cas lors des formations précédentes.
C’est pourtant crucial, estime Pieter Timmermans, administrateur délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Il constate que l’inquiétude est grande dans le monde des entreprises, l’exemple le plus récent étant la fermeture potentielle d’Audi Brussels à Forest.
