vendredi, octobre 18

Le 10 février dernier, le Parlement européen et les États membres de l’Union Européenne ont bouclé un accord provisoire sur une réforme des règles budgétaires de l’Union, censée garantir le redressement des finances publiques tout en préservant les investissements. Le texte imposerait à la Belgique un effort budgétaire estimé à 27 milliards d’euros sur sept ans.

Le ministre wallon du Budget, Adrien Dolimont, s’est dit « tout à fait satisfait » de l’accord sur la révision des règles budgétaires européennes. « Le texte semble équilibré et adapté aux réalités nationales tout en garantissant un équilibre financier », a-t-il défendu, lundi, en commission du parlement régional où il était interrogé par le député André Antoine (Les Engagés).

Le 10 février dernier, le Parlement européen et les États membres de l’Union Européenne ont bouclé un accord provisoire sur une réforme des règles budgétaires de l’Union, censée garantir le redressement des finances publiques tout en préservant les investissements. Le texte, discuté depuis plus de deux ans, imposerait notamment à la Belgique un effort budgétaire estimé à 27 milliards d’euros sur sept ans. « A l’approche des élections de juin, nous risquons de voir arriver ce que certains ont appelé les ‘faux monnayeurs’ des finances publiques. Ces personnes pour qui l’argent gratuit est une réalité, ceux qui ont plus le sens de la formule ou de la promesse que celui des responsabilités. Il est tellement plus facile de promettre des moyens que d’en assurer le financement », a averti le ministre.

« De mon côté, vous pouvez compter sur moi jusqu’à la dernière seconde de mon mandat pour que les finances publiques respectent la trajectoire de soutenabilité fixée par le gouvernement », a-t-il ajouté en dénonçant dans la foulée ceux « qui voient de l’austérité dans chaque décision ».

« L’austérité est un concept non clairement défini et il y a autant de définitions que de sensibilités politiques. À titre personnel, je défends la responsabilité financière, économique, sociale et environnementale. Nous devons agir de manière responsable sur chacun de ces thèmes, prioriser les actions les plus impactantes, évaluer et considérer chaque dépense », a poursuivi le ministre Dolimont. On notera que sa position sur l’accord européen tranche avec celle du ministre-président wallon, Elio Di Rupo. Celui-ci avait en effet dénoncé un retour à l’austérité budgétaire en Europe « alors que nous avons plus que jamais besoin d’investir pour assurer sa transformation économique, sociale et verte ». « Par cet accord, l’UE refuse de se doter des moyens pour atteindre ses ambitions. C’est dramatique pour les citoyens européens, pour les entreprises européennes et pour la planète », avait-il dit.

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