vendredi, octobre 18

Plusieurs écoles bruxelloises et du Brabant wallon du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement sont restées portes closes à la suite d’une alerte à la bombe. Elles pourront rouvrir mardi, indique Cécile Marquette, directrice générale adjointe en charge de la communication à Wallonie-Bruxelles Enseignement.

26 écoles bruxelloises et du Brabant wallon du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement sont restées portes closes lundi matin à la suite d’une alerte à la bombe tombée dimanche soir, a annoncé le Pouvoir organisateur. Au total, quelque 10.000 élèves étaient concernés par les fermetures des 27 établissements, selon une estimation de WBE.

Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles. « Tous les sites ont été vérifiés par les autorités. Nous sommes à présent en mesure d’annoncer la réouverture de tous nos établissements dès ce mardi 28 novembre », a indiqué l’administrateur général de WBE, Julien Nicaise, dans un avis sur le site internet de l’institution.

« Nous tenons à remercier l’ensemble des équipes, au premier rang desquels nos directions d’établissement, qui ont géré la situation au mieux sur le terrain. Nous remercions également les parents et nos élèves pour leur compréhension et leur coopération malgré les difficultés que cela a pu engendrer », a-t-il souligné.

« On ne peut que déplorer la multiplication de ce type d’alertes ces dernières semaines et les difficultés qu’elles entrainent pour chacune et chacun, et en premier lieu pour les familles », a regretté Wallonie-Bruxelles Enseignement, qui a décidé de se constituer partie civile.

La police a fait le tour de tous les établissements concernés, précise Cécile Marquette, directrice générale adjointe en charge de la communication à Wallonie-Bruxelles Enseignement.

WBE ajoute que la mesure a été décidée « dans le strict respect du principe de précaution« . « Il ne faut pas céder à la panique », affirme Mme Marquette. « De nombreux établissements ont été concernés par des alertes similaires ces dernières semaines. »

Alerte à la bombe: la liste des écoles concernées

Voici la liste des établissements qui concernés :

  • L’Athénée royal d’Auderghem
  • L’école fondamentale annexée à l’Athénée royal d’Auderghem
  • L’Athénée royal Gatti de Gamond (section secondaire)
  • L’internat annexé à l’Athénée royal Gatti de Gamond
  • L’Athénée royal du Sippelberg (Molenbeek)
  • Les écoles fondamentale et primaire annexées à l’Athénée royal du Sippelberg
  • L’Athénée Victor Horta (Saint Gilles)
  • L’École fondamentale annexée à l’Athénée royal Victor Horta (Saint Gilles)
  • L’internat annexé à l’Athénée royal Uccle 1
  • La Petite École dans la Prairie (Uccle)
  • L’Athénée royal de Woluwe-Saint-Lambert
  • L’école fondamentale annexée à l’Athénée royal de Woluwe-Saint-Lambert
  • L’école fondamentale annexée à l’Athénée royal d’Evere
  • L’école fondamentale annexée à l’Athénée royal Leonardo Da Vinci (sites des Goujons et De Swaef)
  • Les écoles fondamentale et primaire annexées à l’Athénée royal Rive gauche (Laeken)
  • L’école spécialisée « Les Astronautes » à Ixelles
  • L’Athénée royal Riva Bella de Braine-l’Alleud (section secondaire)
  • L’internat annexé à l’Athénée royal Riva Bella de Braine-l’Alleud
  • L’Athénée royal de Waterloo
  • L’école fondamentale annexée l’Athénée royal de Waterloo
  • L’internat annexé à l’Athénée royal de Waterloo
  • L’Athénée royal de Jodoigne (section secondaire)
  • L’Athénée royal de Paul Delvaux d’Ottignies
  • L’école fondamentale annexée à l’Athénée royal Paul Delvaux d’Ottignies
  • L’Athénée royal Rixensart Wavre (implantations de Wavre et de Rixensart)
  • Les écoles fondamentales annexées à l’Athénée royal de Rixensart Wavre (implantations de Wavre et de Rixensart)
  • L’internat annexé à l’Athénée royal Rixensart Wavre (Lasne)

Pris au sérieux

Le parquet de Bruxelles a centralisé tous les dossiers relatifs aux alertes à la bombe qui touchent plusieurs écoles bruxelloises et brabançonnes, a-t-il indiqué. Quant à l’enquête, elle est menée par la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles. Le parquet a précisé qu’il prenait cette affaire très au sérieux.

« Un mail contenant des menaces d’explosion de bombes a été envoyé à une quinzaine d’écoles dimanche soir », a confirmé le parquet de Bruxelles, comme déjà expliqué par Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE). « Il s’agit essentiellement d’écoles situées à Bruxelles, mais aussi d’écoles situées dans le Brabant wallon », a-t-il rappelé. « Le parquet de Bruxelles centralise tous les dossiers et l’enquête a été confiée à la PJF de Bruxelles. Cette enquête suit activement son cours aux fins d’identifier et d’interpeller l’auteur ou les auteurs des faits. Le parquet de Bruxelles souhaite indiquer qu’il prend ces faits très au sérieux et que les fausses menaces d’attentat sont punissables, en vertu du code pénal, de peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement« , a-t-il ajouté.

La ministre se constitue partie civile

La ministre de l’Éducation Caroline Désir a mandaté un cabinet d’avocats pour se constituer partie civile et appuyer les plaintes déposées par les pouvoirs organisateurs concernés par la vague d’alertes à la bombe dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cette vague, constatée à la fin du mois d’octobre et au début du mois de novembre, a connu une réplique avec une alerte pour près de 30 écoles bruxelloises et du Brabant wallon du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE). Quelque 10.000 élèves étaient concernés par les fermetures d’établissements. Le 10 novembre dernier, Mme Désir (PS) avait interrogé les ministres de l’Intérieur et de la Justice pour mettre en place une enquête centralisée. « Une actualisation de la situation leur a été communiquée ce jour afin d’attirer à nouveau leur attention sur ces agissements qui mettent à mal le fonctionnement de nos écoles et créent un climat anxiogène« , selon le cabinet de la ministre.

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