jeudi, décembre 26

Le PS s’est dit ouvert à un précompte mobilier réduit sur les nouveaux bons d’Etat mais à condition qu’ils visent les investissements publics, par exemple dans la transition climatique et sociale.

Le secrétaire d’Etat socialiste à la Relance, Thomas Dermine, a pris la défense de cet instrument, en rappelant que le bon d’Etat était un outil légitime de l’autorité publique. Il a critiqué les réticences exprimées par les banques, en insistant sur leurs « profits records ».

« Il y a un problème de concurrence sur le marché bancaire belge et l’Etat peut s’adresser directement aux particuliers pour la stimuler au profit des épargnants », a-t-il expliqué sur X.

L’Agence de la Dette a confirmé qu’elle émettrait deux bons d’État le 4 mars, l’un avec une échéance d’un an et l’autre sur une durée de trois ans. Il s’agit de la première réémission du bon d’État à un an depuis sa première émission le 4 septembre 2023.

L’Agence a proposé au ministre des Finances Vincent Van Peteghem de réémettre ce bon d’État avec un taux de précompte mobilier réduit à 15%. Une proposition vue d’un bon oeil par le ministre CD&V.

La secrétaire d’Etat au Budget, Alexia Bertrand (Open Vld), a toutefois émis un avis négatif sur cette proposition, la jugeant inappropriée d’un point de vue budgétaire. Selon elle, le taux de 30% doit s’appliquer.

Dans l’opposition, le chef de groupe N-VA à la Chambre, Peter De Roover, s’en est pris au « profilage électoral » du ministre des Finances. D’après lui, les épargnants n’ont rien à gagner de ce nouveau bon d’Etat. 

« Comparé aux produits d’épargne à terme fixe de six mois actuellement disponibles sur le marché (avec des rendements allant jusqu’à 2,73 %), le nouveau bon d’État (avec un rendement net estimé à 2,42 % et fixé pour une année entière) fait tout simplement moins bien », a-t-il fait remarquer. « Pour les épargnants, ce nouveau bon d’État ne peut qu’être une source de désillusion ».

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