Le repreneur d’Air Belgium a fait savoir qu’il ne gardera que 197 employés sur 401 que compte l’entreprise actuellement. Il s’agit d’une des conditions imposées par le repreneur qu’a accepté le tribunal de Nivelles.
Le tribunal de l’entreprise de Nivelles a donné son feu vert aux conditions de reprise d’Air Belgium, a-t-on appris vendredi. Niky Terzakis, le CEO d’Air Belgium, a informé le personnel que la décision du tribunal intégrait les positions posées la semaine dernière par le repreneur.
Jeudi dernier, le repreneur d’Air Belgium avait fait savoir devant le tribunal de l’entreprise de Nivelles qu‘il ne conservera que 197 des 401 employés actuels de la compagnie. Les 204 autres n’ont plus de place « à court terme » dans le nouveau projet. Les pilotes, qui travaillent pour la plupart sous statut d’indépendant, seront tous repris dans la nouvelle entité.
Une seule offre de reprise, pour les activités cargo d’Air Belgium (et non les activités passagers), avait été déposée dans les temps. Elle émane d’un consortium de deux sociétés: une néerlandaise, PESO Aviation Management, et une autre britannique, Air One Holding International. Cette dernière affirme gérer la cinquième plus grande flotte cargo d’avions gros porteurs au monde.
Dans le cadre du rachat d’Air Belgium, le repreneur ajoutera deux avions à la flotte de la compagnie belge. Il reprendra 147 travailleurs, essentiellement le personnel actif dans les opérations de fret, tandis que 204 autres voient désormais leur emploi menacé. Le prix de la cession a été fixé à 800.000 euros.