samedi, mai 3

L’Equateur est en « état d’alerte maximale » en raison d’un complot d’assassinat présumé contre le président Daniel Noboa, récemment réélu, ont annoncé samedi les autorités du pays latino-américain.

M. Noboa a remporté l’élection présidentielle lors d’un second tour dimanche, mais sa rivale de gauche, Luisa Gonzalez, l’accuse d’avoir commis « la plus grotesque des fraudes électorales ».

Des fuites d’un rapport des services militaires de renseignement, selon lequel des assassins entrant en Equateur depuis le Mexique et d’autres pays prévoyaient de mener des « attaques terroristes » contre le chef de l’Etat, ont été diffusées sur les réseaux sociaux cette semaine.

« Nous condamnons fermement et rejetons toute intention d’attenter à la vie du président de la République, des autorités de l’Etat ou des fonctionnaires », a indiqué samedi le gouvernement équatorien dans un communiqué. L’Equateur « est en état d’alerte maximale », a fait valoir le gouvernement dans son communiqué, tout en imputant cette tentative présumée de magnicide à « des organisations criminelles associées à des entités politiques qui ont perdu les élections ». Le communiqué ne donne pas davantage de détails.

Héritier d’un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l’élite politique équatorienne issue du monde de l’entreprise et est tenant d’une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l’envoi de militaires dans les rues et les prisons.

Le Mexique a rompu ses relations avec l’Equateur il y a un an, après que les forces de sécurité équatoriennes ont pris d’assaut l’ambassade du Mexique à Quito pour arrêter un ancien vice-président ayant obtenu l’asile.

La présidente de gauche mexicaine Claudia Sheinbaum a exprimé son soutien à Mme Gonzalez, qui a déclaré qu’elle demanderait un recomptage des voix du second tour, remporté par M. Noboa avec 55,6% des suffrages.

Le Conseil électoral équatorien et les observateurs internationaux ont exclu toute fraude lors de ce scrutin.

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