Les forces de l’ordre mènent peu de contrôles d’alcoolémie le week-end et entretiennent le flou sur leurs chiffres, malgré les enjeux pour la sécurité routière.
Peu de contrôles d’alcoolémie et de dépistages de drogues sont effectués sur la route pendant les weekends. Pourtant, 40% des accidents de circulation survenant pendant les soirées de fin de semaine sont liés à ces substances psychotropes, selon des recherches menées par Statbel, l’UGent et la VRT.
«En ce qui concerne l’alcool, les progrès sont difficiles»
«De manière générale, la sécurité routière s’améliore, grâce à des limitations de vitesse plus strictes, de meilleures infrastructures et des voitures plus sûres», commente le porte-parole de Vias, Stef Willems. «Mais en ce qui concerne l’alcool, les progrès sont difficiles. Nos mesures montrent en outre que les conducteurs de plus de 25 ans conduisent sous l’influence de l’alcool aussi souvent qu’avant.»
Outre le nombre de contrôles d’alcoolémie, l’analyse de ceux-ci fait également défaut: chaque zone de police locale dispose de ses propres chiffres, mais ceux-ci ne sont centralisés nulle part. Pourtant, les contrôles sont essentiels pour empêcher la conduite sous influence et les statistiques sont très importantes à cet égard, mais elles manquent souvent.