jeudi, décembre 12

Les absences des fonctionnaires pour cause de maladie ont été encore plus fréquente cette année qu’en 2023, rapporte RH Acerta Consult. Un absentéisme qui fragilise davantage un marché de l’emploi qui fait déjà face à une forte pénurie

Les fonctionnaires fédéraux ont été davantage malades cette année, six services publics fédéraux sur dix indiquant que le nombre d’absences de plus de sept jours consécutifs a augmenté, selon une étude du prestataire de services RH Acerta Consult, publiée jeudi.

Cette enquête, réalisée avec le SPF Stratégie et Appui (Bosa), a sondé, entre fin septembre et mi-octobre, 200 responsables des ressources humaines d’administrations publiques, dont 50 du SPF. Il en ressort que l’absentéisme pour cause de maladie s’accroît au sein des services publics fédéraux. Dans 60% d’entre eux, les responsables RH témoignent d’une augmentation des absences pour maladie de sept jours consécutifs. Et ce, alors qu’en 2023, le taux d’absentéisme parmi les fonctionnaires fédéraux s’élevait déjà à 6,71%, ce qui constituait un record depuis le début des mesures en 2009. Les affections mentales liées aux stress étaient, alors responsables de 40% des jours de maladie, ce qui en faisait la principale cause d’absence sur le lieu de travail.

Depuis, la situation semble s’aggraver. « Dans aucune instance publique, les absences de plus de sept jours ouvrables n’ont diminué. Les absences pour maladie de courte durée (de 1 à 7 jours ouvrables) ont augmenté auprès de 37% des services publics fédéraux interrogés, tandis que ‘seulement’ 11% ont rapporté une baisse des absences pour maladie de courte durée », relève Acerta.

Cette aggravation de l’absentéisme intervient alors que le marché de l’emploi fait déjà face à une forte pénurie. « Il est déjà difficile de trouver de nouveaux collaborateurs adéquats, et l’augmentation de l’absentéisme rend ce défi encore plus urgent », souligne le prestataire de services RH.

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