dimanche, janvier 12

Après les entreprises prestataires de services sociaux, les organisations cyclistes émettent les craintes qu’elles éprouvent pour leur avenir en l’absence d’un nouveau gouvernement à Bruxelles.

Les organisations cyclistes à Bruxelles CyCLO, Pro Velo, les Ateliers de la rue Voot, GRACQ, Fietsersbond, Ride Your Future et MolemBIKE ont affirmé mardi être toujours dans l’attente d’une décision politique concernant leur financement pour l’année 2025.Dans un communiqué commun, les sept associations ont demandé au gouvernement bruxellois en affaires courantes de garantir la continuité de leurs activités

En 20 ans, le vélo en tant que moyen de transport a gagné en popularité auprès des Bruxellois: depuis 2010, le nombre de cyclistes à Bruxelles a augmenté en moyenne de 12,6 % par an. Ce transfert modal résulte d’une politique vélo progressiste et intégrée, soutenue par les gouvernements bruxellois successifs, ainsi que par l’engagement de différentes organisations cyclistes, ont souligné les associations. Or, plus de six mois après les élections, et en l’absence de gouvernement de plein exercice, les sept associations cyclistes restent dans l’expectative quant à leur financement pour 2025. Sans ce soutien financier, les organisations cyclistes bruxelloises seront contraintes de cesser leurs activités respectives. Cela signifie, entre autres, la fin de l’éducation à la sécurité routière pour plus de 3.000 écoliers; la suppression d’une série de services vélo – dont les services de réparation -; la fin de la représentation professionnelle des cyclistes au sein des différentes instances de consultation et projets de mobilité. 

Sont également en jeu plus de quarante emplois directs et « la perte d’une expertise irremplaçable ». Toujours selon les sept associations, les organisations qui travaillent dans le domaine de la cohésion sociale, du logement, de l’accueil des primo-arrivants, de l’alphabétisation et de l’orientation des jeunes misent elles aussi sur l’organisation de projets vélo. Le politique vélo intégrée représente pour la Région un coût annuel de 3 millions d’euros, « un montant dérisoire en regard du budget régional annuel de 7,8 milliards d’euros ».

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