Les températures ont avoisiné les 30°C en Espagne en janvier 2024. Il devient le mois de janvier le plus chaud de l’histoire du pays.
L’Espagne a connu cette année son mois de janvier le plus chaud depuis le début des relevés en 1961, avec des températures ayant frôlé les trente degrés dans l’Est du pays, a annoncé l’agence météorologique (Aemet).
« C’est officiel. Janvier a été le plus chaud de la série historique en Espagne », a déclaré Rubén del Campo sur le réseau social X (anciennement Twitter). La température moyenne enregistrée le mois dernier en Espagne continentale (8,4 degrés) a dépassé de 2,4 degrés la moyenne habituelle et de 0,4 degré celle du dernier mois de janvier record, en 2016.
📢 Ya es oficial.
El pasado enero fue el más cálido de la serie histórica en España. Además, superó por cierto margen al siguiente más cálido, el de 2016.Fue un mes lluvioso en conjunto, pero con distribución muy desigual: donde menos llovió fue en las zonas más necesitadas. pic.twitter.com/ZGqRoftZqQ
— Rubén del Campo (@Rub_dc) February 7, 2024
L’Espagne a connu des températures avoisinant les 30°C à la fin du mois de janvier, une vague de chaleur digne du début de l’été et qualifiée d’ »anomalie » par l’Aemet, l’agence météorologique. Le mercure est ainsi monté la dernière semaine de janvier à 29,5°C dans la région de Valence. Près de 400 stations météorologiques du pays, soit près d’une sur deux, avaient vu les températures atteindre ou dépasser les 20°C.
Si janvier « a été un mois pluvieux dans l’ensemble, la répartition des pluies a été très inégale: c’est là où l’on avait le plus besoin de précipitations qu’il a le moins plu », a indiqué mercredi Rubén del Campo.
Barcelone et sa périphérie ont d’ailleurs été placées la semaine dernière en état « d’urgence » sécheresse, avec la mise en place de nouvelles limites de consommation d’eau pour près de six millions d’habitants et de fortes restrictions en particulier pour l’industrie et l’agriculture.
Habituée aux fortes températures, l’Espagne est confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d’été, qui inquiètent les scientifiques.