L’Open VLD a dévoilé samedi, lors d’un congrès à Bruxelles, le slogan qui le portera jusqu’aux scrutins du 9 juin: « morgen doen werken ». Les libéraux flamands en ont profité pour approuver leur plan de croissance et leur programme électoral.
Morgen doen werken. Par ce slogan, la formation du Premier ministre entend « mettre les gens au travail demain » mais aussi proposer un futur attrayant (« faire fonctionner demain« ). Le plan de croissance libéral doit permettre aux entreprises belges de rester concurrentielles et à davantage de personnes de trouver un emploi grâce à une série de mesures. Le parti préconise de creuser la différence entre les citoyens au travail et ceux qui ne le sont pas, notamment en freinant la hausse des allocations, a détaillé son président Tom Ongena.
L’Open VLD entend aussi limiter dans le temps les aides du chômage et « responsabiliser » les CPAS pour remettre plus rapidement les bénéficiaires d’un revenu minimum sur les voies de l’emploi. « Nous travaillons à supprimer les obstacles au travail », par exemple « en introduisant des heures défiscalisées », a soutenu M. Ongena. « Toute personne souhaitant effectuer des à-côtés doit pouvoir le faire sans restriction et sans être imposée. »
« Travaillons ensemble, au lieu de nous mettre des bâtons »
Le Premier ministre Alexander De Croo a, de son côté, souligné les avancées de son gouvernement, confronté à plusieurs crises au cours de la dernière législature, et a appelé à ne pas se laisser aller au catastrophisme. « Travaillons ensemble, au lieu de nous mettre des bâtons dans les roues les uns des autres », a-t-il lancé, dans une allusion aux nationalistes flamands de la N-VA. « Nous ne nous en sortirons pas mieux avec des partis qui prédisent la fin de notre pays, ou qui se livrent toute la sainte journée à de petits jeux tactiques. Gouverner ou non avec l’extrême-droite? Monter ou non un gouvernement de techniciens? », a pointé M. De Croo. « Les nationalistes jouent avec la prospérité de tous les Belges. Ils ont bien un plan: un plan de démolition. Sans reconstruction. »
