La commission Education du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a validé, lundi, un projet de décret qui resserre l’interdiction du recours au point médian dans l’enseignement obligatoire.
Depuis 2021, l’utilisation du point médian et de formules dites doubles abrégées (comme pour instituteur-trice, comédien·ne) n’est déjà plus autorisée dans les textes continus soumis aux élèves. Leur usage n’est permis que lorsque l’espace disponible sur les supports pédagogiques est tellement limité qu’il impose le recours à des abréviations, comme dans des tableaux de conjugaison ou des graphiques par exemple. C’est cette exception que le projet de décret validé lundi supprime.
La mesure, qui vise notamment à simplifier les apprentissages pour les élèves dyslexiques, sera d’application dès la rentrée prochaine. Sa mise en œuvre s’annonce toutefois complexe, certains manuels scolaires réputés utilisant depuis des années ce type d’abréviations.
Le décret ne prévoit toutefois aucune sanction en cas de non-respect de ses dispositions. Le texte a été validé par la majorité MR-Engagés. L’opposition de gauche a voté contre.




