jeudi, novembre 21

La ministre de l’Education, Valérie Glatigny, a annoncé l’interdiction prochaine de l’utilisation du point médian, base de l’écriture inclusive, dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Étendard de l’écriture inclusive, l’utilisation du point médian sera interdite dans les écoles de Wallonie et de Bruxelles afin de ne pas nuire à l’apprentissage du français et de la lecture, a annoncé mercredi la ministre de l’Education, Valérie Glatigny (MR). « Mon objectif à terme est d’interdire l’écriture inclusive via le point médian », a confié la ministre mercredi en séance plénière du Parlement en réponse à une question d’actualité de la députée Valérie Warzée-Caverenne (MR).

Le point médian, aussi appelé point milieu, est utilisé par certains depuis plusieurs années dans une optique d’écriture plus inclusive. Selon ses partisans, il permet de rédiger certains termes de manière plus égalitaire entre les genres. Selon ces détracteurs, ce signe typographique perturbe cependant la lecture ainsi que l’apprentissage des règles grammaticales, particulièrement auprès des plus jeunes. 

Si elle compte prohiber tout recours au point médian à l’école, Mme Glatigny a toutefois confirmé mercredi vouloir conserver le cadre décrétal approuvé lors de la législature précédente qui prévoit la féminisation en FWB de tout une série de noms, fonctions et métiers. Tout en soutenant cette féminisation, MR et Engagés avaient annoncé dans leur accord de majorité publié l’été dernier vouloir abandonner le recours à l’écriture inclusive dans tous les textes et communications vers les administrés au profit « d’un langage compréhensible par tous et respectueux des règles. » L’interdiction formelle du point médian dans les écoles de Wallonie et de Bruxelles n’avait pas été évoquée à ce moment-là.

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