Des centaines de personnes se sont rassemblées devant l’ULB vendredi pour demander la fin de l’occupation de l’un des bâtiments de l’université par des activistes pro-palestiniens.
Quelque 500 personnes se sont rassemblées vendredi devant le siège de l’Université Libre de Bruxelles pour demander la fin de l’occupation de l’un des bâtiments de l’institution par des activistes pro-palestiniens et mettre en garde contre l’antisémitisme qui, selon elles, gagne le campus.
« Les valeurs de l’ULB sont bafouées », « L’université libre… de laisser faire ». Tels sont quelques-uns des slogans que l’on pouvait lire sur les calicots brandis au cours de ce rassemblement organisé par l’Union des Etudiants Juifs de Belgique (UEJB).
Une centaine de personnes occupent depuis mardi le bâtiment B du campus du Solbosch pour dénoncer « le génocide en cours à Gaza« , une initiative qui fait écho à d’autres mouvements d’occupation en Europe et aux Etats-Unis. Mercredi, des heurts sont survenus et le président de l’UEJB, Gad Deshayes, s’est fait agresser.
Cet incident révèle un climat de plus en hostile aux juifs sur le campus, affirme l’UEJB. Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas en Israël, les étudiants juifs ont eu plusieurs contacts avec les autorités académiques pour leur demander de prendre des mesures contre le harcèlement et l’agressivité dont ils sont les victimes.
« Nous crions dans le vide pour sauvegarder une vie juive sur le campus« , ont lancé Gad Deshayes et Gabrielle Piorka, vice-présidente de l’UEJB. Selon eux, les activistes qui occupent le bâtiment B « ne défendent pas les Palestiniens mais veulent la destruction de l’Etat d’Israël« . « Ils ne veulent ni le dialogue, ni l’ouverture, ils sèment juste le chaos ».
« Nous demandons la fin de cette occupation illégale qui menace les valeurs de l’ULB », a clamé Mme Piorka. L’ULB a annoncé mercredi qu’elle porterait plainte après les violences survenues sur le campus.