Le conseil d’administration de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares) n’est pas parvenu à s’entendre sur un avis commun sur une réforme des rythmes académiques, signe des divergences persistantes sur ce sujet.
Au sein du conseil d’administration de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur, des divergences persistent. Celui-ci n’est pas parvenu à un consensus pour une réforme des rythmes académiques. « Le conseil d’administration a fait le constat que la réflexion devait encore se poursuivre« , commentait-on au sein de l’Ares, organe qui regroupe des représentants des universités, des Hautes écoles, des syndicats et des étudiants.
Au printemps dernier, le même conseil d’administration n’était déjà pas parvenu à s’entendre sur une esquisse de réforme. Celui-ci avait alors décidé de se donner six mois de plus pour dégager un consensus, mais sans résultat donc.
Après la réforme du calendrier dans l’enseignement obligatoire l’an dernier, l’idée avait rapidement circulé de modifier également les rythmes de l’enseignement supérieur. L’objectif affiché était alors d’anticiper la rentrée académique à la fin août et de réorganiser les périodes de cours et sessions d’examens afin d’assurer de vraies périodes de repos aux étudiants et enseignants.
Sentant de premières résistances, la ministre de l’époque, Valérie Glatigny (MR), avait toutefois indiqué qu’aucune réforme ne serait appliquée sans un « large consensus » des acteurs du secteur. Or, le sujet divise. Les contraintes organisationnelles des universités, Hautes écoles et écoles supérieures des arts ne sont en effet pas partout les mêmes. Et les étudiants, eux, ne veulent pas de la réforme.
Au printemps dernier, la Fédération des Étudiants francophones (FEF) avait ainsi dénoncé un « calendrier du burn out » pour les étudiants, en particulier les jobistes. Face à ces divisions persistantes, plus aucune réforme des rythmes académiques ne devrait logiquement intervenir sous cette législature encore.