vendredi, janvier 10

La majorité des Belges préfère conserver un régime de travail de cinq jours par semaine afin de préserver l’équilibre entre travail et vie privée, ressort-il d’une étude du prestataire de services RH Tempo-Team, menée en collaboration avec la professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation du travail à la KU Leuven.

Depuis un an, les travailleurs ont la possibilité de prester un horaire complet en 4 jours, mais seulement 1 sur 200 y a recours, selon des données publiées par Acerta. En outre, 74% des travailleurs préfèrent conserver le régime actuel et 57% de tous les travailleurs interrogés se disent inquiets des inconvénients d’une semaine de travail complète prestée sur 4 jours ouvrables. 

Selon l’étude de Tempo-Team, ce sont surtout les employés (61,1%), bien plus que les ouvriers (47,3%), qui redoutent les inconvénients d’une semaine de 4 jours de travail. Plus d’un quart des employés (27,4%) contre seulement 10,1% des ouvriers affirment ne pas être en mesure de réaliser tout le travail nécessaire en seulement 4 jours, malgré un allongement de l’horaire quotidien.

En outre, 20,9% des employés et 15,4% des ouvriers affirment aussi qu’un temps complet presté sur 4 jours est plus éprouvant et que le jour de congé additionnel servira surtout à récupérer.

Par ailleurs, la moitié des travailleurs belges interrogés (51%) serait disposée à gagner 10% de moins contre des avantages améliorant l’équilibre entre vie privée et professionnelle, par exemple du temps libre ou des jours de vacances supplémentaires. Les employés (54%) sont plus favorables à cette idée que les ouvriers (46%). Le choix de troquer du salaire contre du temps libre dans la vie privée dépend aussi de la situation dans laquelle se trouvent les personnes interrogées. Ainsi, 54% des répondants ayant des enfants à la maison se déclarent prêts à gagner moins, si cela peut leur apporter d’autres avantages. Les répondants sans enfants sont 49% à penser de la sorte.

Enfin, l’étude de Tempo-Team révèle que plus la motivation et le plaisir ressentis au travail sont élevés, moins les personnes concernées éprouvent le besoin d’avantages additionnels.

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