jeudi, novembre 21

Parmi les écoles bruxelloises les plus touchées figurent celles de Ganshoren et Schaerbeek. A Saint-Josse, la quasi-totalité des établissements sont dans le rouge.

Plus de 120 écoles fondamentales à Bruxelles sont exposées à des concentrations de polluants atmosphériques supérieures aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon une étude, écrit Le Soir mercredi.

Les écoles de Saint-Josse, Ganshoren et Schaerbeek particulièrement concernées

L’association les Chercheurs d’Air, qui milite pour améliorer la qualité de l’air dans la capitale, s’est penchée sur la qualité de l’air aux abords des écoles bruxelloises. Le résultat, basé sur les analyses de Sirane, un logiciel piloté par l’UCLouvain qui permet de modéliser la pollution atmosphérique, est sans appel: non seulement toutes les écoles de Bruxelles sont au-dessus des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les émissions de dioxyde d’azote (NO2) mais, pire encore, plus de 120 écoles fondamentales sur les 622 de la capitale sont exposées à une concentration en NO2 entre deux et trois fois supérieures à cette même norme de l’OMS.

«La pollution de l’air est particulièrement dangereuse pour les enfants», prévient Alfred Bernard, toxicologue à l’UCLouvain. «Leur système respiratoire n’est pas complètement mature avant 12 ans, les rendant ainsi plus vulnérables que les adultes.» Une situation d’autant plus préoccupante à l’analyse de la situation bruxelloise: certes, la qualité de l’air s’améliore – entre 2018 et 2023, les concentrations annuelles de NO2 ont baissé de 40% – mais la Région reste en deçà des objectifs internationaux.

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