vendredi, octobre 18

Des chercheurs de l’ULB Neuroscience Institute (UNI) ont découvert un nouveau mécanisme majeur dans la dépendance aux drogues. Cette étude concerne particulièrement l’addiction à la cocaïne.

Une équipe de chercheurs de l’ULB Neuroscience Institute (UNI) a mis en lumière un nouveau mécanisme majeur lié à la dépendance aux drogues, notamment à la cocaïne, dans une étude publiée dans la prestigieuse revue Nature Communication.

Le principal moteur de l’addiction est l’augmentation artificielle de la dopamine, un neurotransmetteur associé au système de récompense du cerveau. Cette augmentation artificielle, résultant de la consommation de drogues, piège le système de récompense et entraîne des modifications cérébrales qui mènent à l’addiction.

L’équipe de chercheurs avait précédemment identifié le rôle clé du gène Maged1 dans la dépendance à la cocaïne. Leur nouvelle publication révèle que la région cruciale où ce gène opère est située en dehors du circuit de récompense, une découverte inattendue qui ouvre de nouvelles perspectives. Les mécanismes identifiés impliquent des modifications épigénétiques spécifiques, influençant la structure de l’ADN plutôt que des mutations génétiques. L’étude révèle également qu’inhiber un gène associé à Maged1, appelé USP7, abolit des comportements addictifs.

Une recherche, menée en collaboration avec des psychiatres de l’Université de Paris Cité, démontre la pertinence de ces mécanismes chez l’homme. Des modifications génétiques spécifiques des gènes Maged1 et USP7 ont été associées à des comportements liés à la dépendance à la cocaïne chez des patients.

Ces résultats ouvrent la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance aux drogues, offrant un espoir significatif dans la lutte contre la l’addiction à la cocaïne qui, jusqu’à présent, manque de solutions thérapeutiques efficaces.

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