La Chine a levé l’embargo sur le porc belge, qui était en vigueur depuis 2018 en raison de la peste porcine, qui s’était répandue à travers les élevages. Pour les éleveurs de porcs, cela représente un gain de 4,5 millions d’euros par an.
Le ministre de l’Agriculture David Clarinval (MR) accompagné de Herman Diricks, administrateur délégué de l’Afsca (Agence fédérale pour la sécurité alimentaire), ont assisté mardi au départ des premiers containers de viande de porc belge vers la Chine. Ce départ symbolique, après près de cinq ans d’embargo de la Chine, s’est déroulé dans l’usine de traitement de viande Westvlees à Westrozebeke.
« Ce matin, les premiers containers de viande de porc belge reprennent la route vers la Chine. C’est une première depuis la récente levée de l’embargo chinois. C’est une grande victoire pour nos agriculteurs en ces temps difficiles », s’est réjoui David Clarinval, ministre de l’Agriculture.
Le porc belge retourne vers la Chine: quel bénéfice pour les agriculteurs ?
Les premières palettes de têtes, oreilles et autres spécialités à base de porc, seront envoyées prochainement en Chine. L’embargo de la Chine à l’égard de la viande de porc belge avait été instauré en 2018 en raison de la peste porcine et n’a été levé que le mois dernier lors d’une visite gouvernementale belge.
En septembre 2018, la peste porcine africaine est apparue en Belgique, dans la province du Luxembourg. Grâce au travail efficace de l’Afsca en collaboration avec la Région wallonne et les élevages de porcs belges, « nous avons pu empêcher le virus d’infecter les élevages, mais l’infection des sangliers a eu un impact sur les exportations. »
Pas moins de 29 pays, dont la Chine, avaient imposé des restrictions à l’importation de viande de porc belge sur leur territoire. Selon Westvlees, l’un des producteurs les plus importants en Europe, la levée de l’embargo permettra d’attribuer aux éleveurs de porcs 4,5 millions d’euros annuellement.