vendredi, octobre 18

L’ancien ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a indiqué, dans l’émission « De tafel van Gert » diffusée sur Play4, avoir été victime de violences sexuelles de la part d’un prêtre pendant son enfance dans un collège de Gand. L’auteur des faits, aujourd’hui décédé, lui aurait demandé d’enlever son pantalon.

Un peu à l’improviste, Vincent Van Quickenborne a témoigné sur des violences commises dans l’internat qu’il fréquentait, « de bonne réputation » selon lui, mais sans préciser lequel. Lorsque les garçons étaient malades, a expliqué l’ancien ministre, le prêtre venait dans leur chambre et leur demandait d’enlever leur pantalon devant lui. « Tous les jeunes de l’internat en ont fait l’expérience », dont lui.

« Il regardait. Ce sont des faits graves. Les garçons en parlaient entre eux, mais ça n’a pas été rapporté à l’époque », a déclaré celui qui a démissionné vendredi, ajoutant qu’il n’avait pas révélé cette histoire auparavant car « les souffrances infligées à d’autres personnes (…) étaient bien plus grandes ».

Le nom de cet homme apparaîtrait dans les dossiers de Rik Devillé, un prêtre qui accompagne et soutient les victimes de violences sexuelles dans l’Eglise. « C’était une situation très grave qui a duré très longtemps », a réagi ce dernier après la diffusion de l’émission. « Il y a eu beaucoup de victimes dans cette école ». « J’espère que cela ne se produira plus maintenant », a conclu l’ancien ministre.

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