Conner Rousseau est sorti du silence dans lequel il s’était muré depuis son départ de la présidence de Vooruit. Lors d’un événement à Amsterdam, «King Connah» est revenu sur les raisons de sa décision de quitter ses fonctions. Pour le socialiste flamand, c’était «la seule solution», malgré le soutien interne des membres de son parti.
Il a profité de sa prise de parole pour adresser un message à ses adversaires et détracteurs. «Beaucoup d’aspirants politiciens me copient, mais les gens le sentent. Ils n’ont toujours pas pris ma place, vous comprenez? Mes fans ne sont pas soudain fans de la version B. Ce n’est pas comme cela que ça fonctionne.»
Le prédécesseur de Melissa Depraetere était présent outre-Moerdijk pour expliquer «comment la gauche peut reconquérir le peuple». Avec quelle stratégie? Conner Rousseau estime que Vooruit doit se concentrer sur deux cibles: les jeunes et la classe ouvrière.
Pour redresser son parti, l’ex-président dit avoir fait appel aux émotions des électeurs, car «la politique, c’est ramener des votes». Une stratégie qu’il a utilisée à outrance, jusqu’à tenir des propos racistes envers la population rom qui l’ont fait tomber de son piédestal.
Alors que Vooruit lui proposait un temps la tête de liste en Flandre-Orientale pour le parlement flamand, il a été décidé que Conner Rousseau pourrait pousser la liste. La figure politico-médiatique controversée de 31 ans a jusqu’au 13 avril pour se décider.