samedi, décembre 21

A l’occasion de la journée de grève nationale de ce 16 septembre, la Stib est fortement perturbé. Le Vif fait le point.

À l’occasion de la journée d’action nationale de ce lundi, et alors qu’il s’agit du premier jour de la semaine de la Mobilité, la Stib a annoncé que le réseau de transports publics bruxellois serait fortement perturbé. La société recommande dès lors à ses voyageurs de prévoir une solution alternative aux transports publics pour se déplacer à Bruxelles. Les syndicats de la Stib ont invité leurs affiliés à participer à l’action et la société bruxelloise de transport public prévoit donc de fortes perturbations sur le réseau métro, tram et bus.

A 7h15 ce matin, le réseau de transports bruxellois annonçait que les lignes suivantes roulaient, avec une fréquence réduite par rapport à un jour habituel:

METRO : lignes 1 et 5

TRAM : lignes 3, 4, 7, 8 (tram et T-bus), 9, 18, 51 et 92

BUS : lignes 12, 29, 36, 37, 45, 46, 50, 53, 54, 58, 59, 60, 65, 71, 73, 79, 87 et 95

la ligne 12 dessert tous les arrêts rencontrés sur son itinéraire. La ligne 87 est prolongée depuis Simonis jusqu’à Etangs Noirs.

Toutes les autres lignes ne sont pas exploitées.

Pas de problème sur le rail

Un Contact Center (070/23.20.00) sera accessible dès 06H00 lundi « afin d’informer aux mieux » les usagers sur l’état de la situation. La SNCB ne s’attend par contre à aucun problème sur le rail.

Le cortège s’élancera à 10h30 de la Gare du Nord en direction de la place du Luxembourg, où se tiendront des prises de parole. Des délégations allemande, française, italienne, autrichienne et néerlandaise se joindront au mouvement de protestation.

Raisons de la grève

Environ 10.000 personnes sont attendues dans la capitale pour une manifestation nationale en soutien aux travailleurs et sous-traitants d’Audi Brussels, dont l’avenir est en suspens. Cet appel du front commun syndical s’érige également en cri d’alarme face aux difficultés que traverse l’ensemble du secteur industriel européen, confronté à une concurrence internationale de plus en plus féroce. Une épée de Damoclès plane sur le site de 54 hectares et ses travailleurs, la direction cultivant notamment le flou autour de « projets » jugés trop vagues par les syndicats. Et projet s’il en est, celui d’une reprise ne suscite que peu d’enthousiasme. Il n’offrirait probablement qu’une bouée de sauvetage à un dixième de la main d’œuvre actuelle, laissant les autres travailleurs à la dérive, craint le camp syndical.

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