Toutes ces données devraient être publiques, conformément aux textes légaux en vigueur. Mais les communes, comme la police, préfèrent garder secret le nombre de caméras de surveillance présentes sur leur territoire. Au bout de plus d’an d’enquête (et de multiples recours), Le Vif, Le Soir et la Ligue des droits humains ont patiemment pu identifier les milliers de caméras présentes dans l’espace public en Wallonie et à Bruxelles. A quel point êtes-vous sous surveillance dans votre commune (et ailleurs)?
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Méfiez-vous, vous êtes filmé! Rassurez-vous, vous êtes filmé! Qu’elles effraient ou qu’elles rassurent, les caméras de surveillance se multiplient comme des lapins dans les villes et villages du pays. En collaboration avec la Ligue des droits humains (LDH), Le Vif et Le Soir ont voulu savoir à quel point. Une enquête inédite…
… qui a nécessité d’innombrables demandes de renseignements auprès des communes et des zones de police, afin d’obtenir le nombre et le type de caméras de surveillance installées sur le territoire, le nom des fournisseurs et l’analyse d’incidence sur la vie privée (une obligation légale). Si toutes ces données sont censées être publiques, dans de très nombreux cas, les pouvoirs publics ont refusé la transparence, ou n’ont fini par envoyer ces données que contraintes et forcées, parfois au terme d’un recours à la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs).















