Des réquisitions ont eu lieu suite à la grève dans les prisons en Flandre et à Bruxelles, mais pas en Wallonie.
Des agents pénitentiaires ont dû être réquisitionnés dans des prisons en Flandre et des policiers ont été appelés à la rescousse dans des prisons bruxelloises, indique l’administration pénitentiaire en début de soirée. Aucune réquisition de personnel n’a dû être effectuée dans les prisons wallonnes.
Depuis lundi soir, une grève d’une durée indéterminée est en cours dans les prisons belges.
Sur base des informations disponibles jeudi à 18h00, l’administration pénitentiaire indique qu’en Flandre, deux agents pénitentiaires ont dû être réquisitionnés pour assurer le travail de nuit, dix pour le shift du matin, deux pour la journée et un pour la nuit suivante. « Deux membres du personnel devront être réquisitionnés pour le complexe pénitentiaire de Bruges », précise l’administration. Ce bilan ne comprend cependant pas de chiffres concernant la prison d’Ypres. Des informations sont également manquantes pour l’équipe de nuit dans les prisons d’Anvers et de Louvain-Central.
A Bruxelles, neuf policiers ont été appelés pour assurer le shift nocturne et sept pour la matinée.
Les prisons comptaient un total de 12.051 détenus. Les établissements pénitentiaires disposaient de 82 matelas au sol, dont 78 en Flandre. C’est trois de moins que mercredi, selon l’administration pénitentiaire. « Le 27 mars, il y avait encore 125 matelas au sol et le 29 février il y avait encore 260 matelas au sol », précise-t-elle.
