Le PS a indiqué que Marie Arena, inculpée dans le cadre du dossier du Qatargate, n’était plus affiliée au parti.
L’ex-eurodéputée Marie Arena, inculpée depuis peu pour participation aux activités d’une organisation criminelle dans le dossier du Qatargate, n’est plus affiliée au Parti socialiste, qui renvoie donc à la Justice, a-t-on appris, dimanche, au siège du parti.
« Mme Arena ne détient plus aucun mandat interne ou externe au nom du PS », a confirmé la porte-parole du parti à Belga. Elle n’est d’ailleurs plus affiliée au Parti socialiste, ce qui signifie que la commission de vigilance du PS ne peut être saisie pour prendre position, précise Sarah Bouderbane. « C’est à la Justice de se prononcer », conclut-elle.
Le nom de l’ancienne ministre a été évoqué à de très nombreuses reprises dans cette affaire, sans pour autant qu’elle soit inculpée jusqu’à ces derniers jours, au terme d’une première audition par la juge d’instruction. Cette dernière n’a pas retenu les chefs d’inculpation de corruption ni de blanchiment. Présumée innocente, Marie Arena est mise hors cause par le « repenti » Pier Antonio Panzeri, qui affirme qu’elle n’était au courant de rien.
Ce dernier est en aveu de corruption en lien avec le Qatar et le Maroc pour ses activités gravitant autour du Parlement européen. Elle-même considère avoir été inculpée « pour tenter de couvrir deux ans de laisser-aller de la part de la justice, après deux ans de lynchage juridico-médiatique ». « Pour être liée à une organisation criminelle, il faut avoir connaissance d’activités criminelles et je vous jure que c’était totalement impensable pour moi », répétait-elle samedi dans La Libre.